"Le site comporte de nombreuses toitures où se niche la plus grande colonie de chauve-souris de Franche-Comté. Il y avait donc ici un vrai enjeu autour de la conservation de la biodiversité", précise Vincent Mayot.
En termes d'essences, des végétaux endémiques et non-locaux ont été choisis. L'important est que ces plantes résistent au réchauffement climatique et qu'elles aient un intérêt pour la biodiversité environnante, notamment les oiseaux et insectes, et non pas uniquement une utilité ornementale. "Dans le paysagisme, il y a un grand débat sur le fait d'utiliser des essences autochtones ou pas dans les projets. Mais quand on y pense, le chêne n'était pas une essence locale et s'est adapté. Les végétaux ont toujours voyagé, naturellement ou par l'homme. L'important est de ne pas perturber la nature et de proposer des essences qui résistent au dérèglement climatique. Plus on mélangera les strates végétales, plus on réussira à s'adapter."