Le troisième groupe de bâtiment allemand Bilfinger + Berger est candidat à la reprise de son concurrent Philipp Holzmann, à nouveau en difficulté financière, affirme lundi le Sueddeutsche Zeitung.
Le groupe de Mannheim (sud-ouest) est le favori pour la reprise "partielle ou totale" du groupe sauvé in extremis de la faillite fin 1999, même si d'autres candidats sont sur les rangs, selon des sources proches des milieux financiers interrogées par le quotidien munichois. Le Frankfurter Allgemeine Zeitung avance pour sa part les noms du français Vinci, du suédois Skanska et de l'espagnol Dragados.
Un porte-parole de Holzmann a refusé de commenter ces noms, mais a souligné que "les banques ont dit clairement qu'elle veulent continuer d'accompagner Philipp Holzmann". Il a par ailleurs noté que "la situation n'a absolument rien de comparable avec celle de 1999".
Le groupe de BTP connaît de nouveaux problèmes de trésorerie. Il a ainsi enregistré l'an dernier une perte de 237 M EUR, selon des sources bancaires citées lundi par le Handelsblatt.
Philipp Holzmann avait prévenu jeudi que sa perte nette 2001 serait "nettement plus forte qu'escompté", en raison de la prise en compte d'éléments exceptionnels "imprévus", mais sans donner davantage de précisions.
Touché notamment par la crise du BTP en Allemagne, le groupe est même menacé de faillite, selon ces mêmes sources.
"Sans des mesures de soutien, Holzmann va se retrouver en grandes difficultés avant la fin de l'année", a indiqué un responsable d'une banque au quotidien des affaires.
Vendredi, Philipp Holzmann avait indiqué dans un communiqué qu'il avait discuté avec ses banques de la possibilité de déconsolider certains actifs risqués "qui n'appartiennent pas à son coeur de métier".
"Des mesures seront prises à court terme", avait-il précisé. Il s'agit selon toute vraisemblance des actifs immobiliers qui seront regroupés dans une nouvelle société.
Selon les journaux allemands, les banques entendent écarter ces actifs à risque pour pouvoir plus facilement vendre le groupe. Les banques toutefois n'ont pu s'entendre sur un concept commun lors de leur réunion vendredi, mais une décision est désormais attendue en milieu de semaine.
Fin février, le Sueddeutsche Zeitung avait affirmé que plusieurs grandes banques allemandes, dont la Deutsche Bank, qui détient 20% du capital de Philipp Holzmann, allaient acquérir ces actifs immobiliers à risques du groupe.
Un porte-parole de Holzmann a refusé de commenter ces noms, mais a souligné que "les banques ont dit clairement qu'elle veulent continuer d'accompagner Philipp Holzmann". Il a par ailleurs noté que "la situation n'a absolument rien de comparable avec celle de 1999".
Le groupe de BTP connaît de nouveaux problèmes de trésorerie. Il a ainsi enregistré l'an dernier une perte de 237 M EUR, selon des sources bancaires citées lundi par le Handelsblatt.
Philipp Holzmann avait prévenu jeudi que sa perte nette 2001 serait "nettement plus forte qu'escompté", en raison de la prise en compte d'éléments exceptionnels "imprévus", mais sans donner davantage de précisions.
Touché notamment par la crise du BTP en Allemagne, le groupe est même menacé de faillite, selon ces mêmes sources.
"Sans des mesures de soutien, Holzmann va se retrouver en grandes difficultés avant la fin de l'année", a indiqué un responsable d'une banque au quotidien des affaires.
Vendredi, Philipp Holzmann avait indiqué dans un communiqué qu'il avait discuté avec ses banques de la possibilité de déconsolider certains actifs risqués "qui n'appartiennent pas à son coeur de métier".
"Des mesures seront prises à court terme", avait-il précisé. Il s'agit selon toute vraisemblance des actifs immobiliers qui seront regroupés dans une nouvelle société.
Selon les journaux allemands, les banques entendent écarter ces actifs à risque pour pouvoir plus facilement vendre le groupe. Les banques toutefois n'ont pu s'entendre sur un concept commun lors de leur réunion vendredi, mais une décision est désormais attendue en milieu de semaine.
Fin février, le Sueddeutsche Zeitung avait affirmé que plusieurs grandes banques allemandes, dont la Deutsche Bank, qui détient 20% du capital de Philipp Holzmann, allaient acquérir ces actifs immobiliers à risques du groupe.