Dans un marché local à l'agonie, le groupe de bâtiment allemand compte dégager cette année un bénéfice net hors éléments exceptionnels de 60 millions d'euros.

Déjà l'année dernière, le groupe Bilfinger + Berger avait dégagé un bénéfice net de 52 millions d'euros alors que la plupart de ces concurrents étaient dans le rouge.

Malgré la conjoncture morose dans le bâtiment, le résultat net du groupe devrait pouvoir augmenter cette année, même en excluant la vente de participations dans la banque Dresdner Bank, qui a rapporté quelque 161 millions d'euros à B+B.

Sur les six premiers mois de l'année, le groupe a enregistré un bénéfice net de 13 millions d'euros, hors effet Dresdner Bank, soit une baisse de 23% comparé à la même période l'an dernier.

Le chiffre d'affaires a chuté de 4% de janvier à fin juin, à 2,11 milliards d'euros, tandis que les entrées de commandes ont augmenté de 4% à 2,73 milliards d'euros, précise B+B.

Le groupe de BTP, qui a récemment racheté plusieurs entreprises de services (Rheinhold und Mahla, HSG, J.Wolfferts), compte générer par le biais de ces activités 1 milliard d'euros de c.a l'an prochain, ainsi qu'un bénéfice opérationnel de 40 millions d'euros, souligne-t-il.

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