Selon les chiffres du ministère de lEcologie, la consommation dénergie des Français se serait maintenue en 2007 à 276,1 millions de tonnes équivalent pétrole. Ce constat se vérifie dans le résidentiel-tertiaire où la consommation «fait une pause» après trois ans de hausse. Détail des résultats.
Jean-Louis Borloo, qui vient de dévoiler le bilan énergétique de la France de 2007, sest montré satisfait à lannonce des résultats.
En effet, le ministre de lEcologie, de lEnergie et du Développement durable et de lAménagement du Territoire (Meedat) a souligné que la consommation dénergie primaire (énergie non transformée) était restée stable en 2007 par rapport à 2006 atteignant 276,1 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep). Ce résultat est reflété dans plusieurs secteurs.
Ainsi, après trois ans de hausse, la consommation énergétique du résidentiel-tertiaire fait une « pause », selon le rapport. Elle affiche 70,6 Mtep (-0,1%), un bon résultat alors que sa tendance est à la hausse de +0,8% par an depuis 2000. On note également une stabilisation de la consommation du gaz alors quelle avait augmenté de 2% en 2006. Si la consommation délectricité a progressé de 1,7%, elle reste néanmoins en retrait sur sa tendance depuis 2000 qui est de +2,4%.
Près de 2% de baisse de la consommation pour léconomie française
Du côté des entreprises, le rapport souligne une baisse de 1,9% de lintensité énergétique de léconomie française, en ligne avec lobjectif de -2% par an dici 2015 fixé par la loi du 13 juillet 2005 de programme sur les orientations de politique énergétique. Par exemple, dans lindustrie, on note un recul de 1,7% de la consommation dénergie notamment dû à la volonté des sociétés de vouloir réduire leur charge «en économisant de lénergie», selon le ministère.
Lensemble des résultats est également porté par le «bond des énergies renouvelables» dont la production primaire a progressé de 4,2% avec notamment des hausses spectaculaires pour léolien avec + 85% et pour le solaire photovoltaïque avec + 70 %.
Toutefois, malgré ces efforts, les émissions de CO2 liées à lénergie nont pas diminué mais sont restées stables. Les raisons avancées par le gouvernement : une moindre utilisation des centrales nucléaires et laugmentation de la consommation des carburants pour les transports. Dans un contexte de lutte contre le réchauffement de la planète, «il faut relever le défi climatique et aller beaucoup plus loin, en mettant en uvre les programmes déconomies prévus par le Grenelle de lenvironnement, notamment dans le transport et le bâtiment», conclut Jean-Louis Borloo.
En effet, le ministre de lEcologie, de lEnergie et du Développement durable et de lAménagement du Territoire (Meedat) a souligné que la consommation dénergie primaire (énergie non transformée) était restée stable en 2007 par rapport à 2006 atteignant 276,1 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep). Ce résultat est reflété dans plusieurs secteurs.
Ainsi, après trois ans de hausse, la consommation énergétique du résidentiel-tertiaire fait une « pause », selon le rapport. Elle affiche 70,6 Mtep (-0,1%), un bon résultat alors que sa tendance est à la hausse de +0,8% par an depuis 2000. On note également une stabilisation de la consommation du gaz alors quelle avait augmenté de 2% en 2006. Si la consommation délectricité a progressé de 1,7%, elle reste néanmoins en retrait sur sa tendance depuis 2000 qui est de +2,4%.
Près de 2% de baisse de la consommation pour léconomie française
Du côté des entreprises, le rapport souligne une baisse de 1,9% de lintensité énergétique de léconomie française, en ligne avec lobjectif de -2% par an dici 2015 fixé par la loi du 13 juillet 2005 de programme sur les orientations de politique énergétique. Par exemple, dans lindustrie, on note un recul de 1,7% de la consommation dénergie notamment dû à la volonté des sociétés de vouloir réduire leur charge «en économisant de lénergie», selon le ministère.
Lensemble des résultats est également porté par le «bond des énergies renouvelables» dont la production primaire a progressé de 4,2% avec notamment des hausses spectaculaires pour léolien avec + 85% et pour le solaire photovoltaïque avec + 70 %.
Toutefois, malgré ces efforts, les émissions de CO2 liées à lénergie nont pas diminué mais sont restées stables. Les raisons avancées par le gouvernement : une moindre utilisation des centrales nucléaires et laugmentation de la consommation des carburants pour les transports. Dans un contexte de lutte contre le réchauffement de la planète, «il faut relever le défi climatique et aller beaucoup plus loin, en mettant en uvre les programmes déconomies prévus par le Grenelle de lenvironnement, notamment dans le transport et le bâtiment», conclut Jean-Louis Borloo.