Le Premier ministre Dominique de Villepin a confirmé jeudi lors de sa conférence mensuelle qui sest tenue à Troyes sa volonté de supprimer les charges sociales au niveau du Smic pour les entreprises de moins de 20 salariés. Une mesure qui suscite quelques réactions
Le gouvernement souhaite supprimer les charges au niveau du Smic pour les TPE (Très petites entreprises) à compter de juillet 2007 ! «Conformément au cap fixé par le président de la République, nous voulons (...) avancer vers la suppression de toutes les charges au niveau du Smic pour les entreprises de moins de 20 salariés», a déclaré jeudi le Premier ministre lors de sa conférence de presse mensuelle. Et dajouter : «C'est à la fois utile pour l'emploi, et équitable au regard des contraintes particulières de ces entreprises».
«Cest un moyen supplémentaire, après le contrat nouvelles embauches (CNE), après les baisses de charges qui ont été déjà dégagées, de favoriser les embauches dans les petites entreprises, où les gisements demploi sont les plus importants», a déclaré le chef du gouvernement dans un entretien publié jeudi dans LExpress.
Dominique de Villepin a par ailleurs précisé que le gouvernement engagerait des discussions sur cette mesure avec les parlementaires et les partenaires sociaux à l'occasion de la préparation du projet de loi de finances 2007. Car «sur un sujet de cette importance, il est légitime et nécessaire que nous ayons ensemble un vrai dialogue», a-t-il indiqué.
LUPA réclame une «réforme des cotisations sociales patronales»
Mais cette mesure est dores et déjà décriée, et notamment par les responsables UMP de la commissions des Finances de lAssemblée nationale qui affirment quelle alourdira encore le budget de lEtat. De son côté, le Medef sest quant à lui félicité dune telle mesure. «Aider les TPE, car ce sont elles qui vont être concernées, ça ne peut qu'avoir un effet positif, un effet de levier parce qu'on sait que ce sont elles les plus créatrices d'emplois», a déclaré sa présidente Laurence Parisot, jeudi matin sur LCI.
LUnion professionnelle artisanale (UPA), organisation notamment constituée de la Capeb (Confédération des artisans et des petites entreprises du bâtiment), a pour sa part déclaré que «en supprimant les cotisations sociales patronales des salariés des entreprises dau plus 20 salariés employés au SMIC, le gouvernement répond à la nécessité de poursuivre et dapprofondir la politique de réduction des charges qui pèsent sur le travail». Elle estime néanmoins que cette mesure «aura peu dimpact sur les entreprises artisanales sachant que la grande majorité des branches professionnelles de lartisanat a revalorisé les grilles des salaires ces dernières années et quen conséquence les artisans rémunèrent leurs salariés à un niveau supérieur au SMIC». Elle souhaite ainsi que «le cap dun allègement du coût du travail sur lensemble des salaires, par une réforme des cotisations sociales patronales» soit maintenu.
«Cest un moyen supplémentaire, après le contrat nouvelles embauches (CNE), après les baisses de charges qui ont été déjà dégagées, de favoriser les embauches dans les petites entreprises, où les gisements demploi sont les plus importants», a déclaré le chef du gouvernement dans un entretien publié jeudi dans LExpress.
Dominique de Villepin a par ailleurs précisé que le gouvernement engagerait des discussions sur cette mesure avec les parlementaires et les partenaires sociaux à l'occasion de la préparation du projet de loi de finances 2007. Car «sur un sujet de cette importance, il est légitime et nécessaire que nous ayons ensemble un vrai dialogue», a-t-il indiqué.
LUPA réclame une «réforme des cotisations sociales patronales»
Mais cette mesure est dores et déjà décriée, et notamment par les responsables UMP de la commissions des Finances de lAssemblée nationale qui affirment quelle alourdira encore le budget de lEtat. De son côté, le Medef sest quant à lui félicité dune telle mesure. «Aider les TPE, car ce sont elles qui vont être concernées, ça ne peut qu'avoir un effet positif, un effet de levier parce qu'on sait que ce sont elles les plus créatrices d'emplois», a déclaré sa présidente Laurence Parisot, jeudi matin sur LCI.
LUnion professionnelle artisanale (UPA), organisation notamment constituée de la Capeb (Confédération des artisans et des petites entreprises du bâtiment), a pour sa part déclaré que «en supprimant les cotisations sociales patronales des salariés des entreprises dau plus 20 salariés employés au SMIC, le gouvernement répond à la nécessité de poursuivre et dapprofondir la politique de réduction des charges qui pèsent sur le travail». Elle estime néanmoins que cette mesure «aura peu dimpact sur les entreprises artisanales sachant que la grande majorité des branches professionnelles de lartisanat a revalorisé les grilles des salaires ces dernières années et quen conséquence les artisans rémunèrent leurs salariés à un niveau supérieur au SMIC». Elle souhaite ainsi que «le cap dun allègement du coût du travail sur lensemble des salaires, par une réforme des cotisations sociales patronales» soit maintenu.