Quatrième et dernière vague de la Biennale d'Architecture de Lyon, qui s'achèvera le 30 décembre, avec les équipes Tank et Coloco.
Quatrième et dernière vague de la Biennale d'Architecture de Lyon, qui s'achèvera le 30 décembre, avec les équipes Tank et Coloco.
Coloco
Coloco, c'est la rencontre de deux frères, Pablo et Miguel Georgieff, tous deux nés à Buenos Aires, et de Nicolas Bonnenfant, né à Dunkerque. Deux architectes et un paysagiste constituent cette équipe atypique qui s'intéresse à la pensée de la ville contemporaine et à l'auto-construction.
Parmi les préoccupations de l'équipe, le développement durable occupe une place de premier plan. «Il y a de plus en plus de richesses accumulées et de moins en moins d'espace naturel disponible. Cela amènera différents types de guerre, autres que des conflits militarisés. Nous serons bientôt obligés à choisir entre la guerre et le partage». Si Miguel, comme ses partenaires, peut parfois avoir une vision alarmiste de l'avenir de notre planète, c'est pour mieux y pallier, réagir tant qu'il est temps : «c'est une des choses qui nous poussent à travailler dans ce sens, élargir l'accès au plus grand nombre».
Mais le trio n'en oublie pas pour autant qu'il «n'est pas nécessaire d'être triste pour être sérieux». Une certaine façon de répondre au formalisme qui peut toucher la profession et de «stimuler le bien vivre dans le travail qu'on a choisi de faire», complète Miguel, qui a fait le choix de «tirer le maximum de bonheur et d'avantages de chaque projet». Le leitmotiv de ce collectif concerné par la pédagogie, la transmission au public, pourrait être : «c'est en changeant de regard qu'on changera de pratiques».
Tank
Très jeune structure, Tank est née de la rencontre d'Olivier Camus et Lydéric Veauvy il y a quinze ans en école d'architecture à Tournai. Basée à Lille, l'équipe est le résultat d'un parcours plus ou moins commun qui a permis de constituer «un fond d'expériences, d'exigences, de combats et de rêves».
Le duo est actuellement engagé sur différents projets, passant de la maîtrise d'ouvrages publics ou privés, aux petits clients individuels, pour des budgets et programmes très divers. Une volonté de liberté de choix qu'affiche clairement Tank, soucieux qu'ils sont de «travailler sur de tous petits projets et affranchis des chasses gardées. Rêveurs et utopiques, attachés à la qualité définitive des projets», les deux architectes reconnaissent que «les enjeux de l'architecture se sont déplacés».
En effet, «l'architecture doit revenir dans le domaine du réel» car les problématiques rencontrées par l'architecte d'aujourd'hui sont aussi devenues «questions de société, d'environnement, de politique, d'économie et nécessairement de sens et de poésie». Pour Tank, l'architecture contemporaine doit donc être «responsable et engagée, attentive à un lieu et à son milieu».
Cliquez sur suivant pour découvrir les travaux de Tank et Coloco.
Coloco
Coloco, c'est la rencontre de deux frères, Pablo et Miguel Georgieff, tous deux nés à Buenos Aires, et de Nicolas Bonnenfant, né à Dunkerque. Deux architectes et un paysagiste constituent cette équipe atypique qui s'intéresse à la pensée de la ville contemporaine et à l'auto-construction.
Parmi les préoccupations de l'équipe, le développement durable occupe une place de premier plan. «Il y a de plus en plus de richesses accumulées et de moins en moins d'espace naturel disponible. Cela amènera différents types de guerre, autres que des conflits militarisés. Nous serons bientôt obligés à choisir entre la guerre et le partage». Si Miguel, comme ses partenaires, peut parfois avoir une vision alarmiste de l'avenir de notre planète, c'est pour mieux y pallier, réagir tant qu'il est temps : «c'est une des choses qui nous poussent à travailler dans ce sens, élargir l'accès au plus grand nombre».
Mais le trio n'en oublie pas pour autant qu'il «n'est pas nécessaire d'être triste pour être sérieux». Une certaine façon de répondre au formalisme qui peut toucher la profession et de «stimuler le bien vivre dans le travail qu'on a choisi de faire», complète Miguel, qui a fait le choix de «tirer le maximum de bonheur et d'avantages de chaque projet». Le leitmotiv de ce collectif concerné par la pédagogie, la transmission au public, pourrait être : «c'est en changeant de regard qu'on changera de pratiques».
Tank
Très jeune structure, Tank est née de la rencontre d'Olivier Camus et Lydéric Veauvy il y a quinze ans en école d'architecture à Tournai. Basée à Lille, l'équipe est le résultat d'un parcours plus ou moins commun qui a permis de constituer «un fond d'expériences, d'exigences, de combats et de rêves».
Le duo est actuellement engagé sur différents projets, passant de la maîtrise d'ouvrages publics ou privés, aux petits clients individuels, pour des budgets et programmes très divers. Une volonté de liberté de choix qu'affiche clairement Tank, soucieux qu'ils sont de «travailler sur de tous petits projets et affranchis des chasses gardées. Rêveurs et utopiques, attachés à la qualité définitive des projets», les deux architectes reconnaissent que «les enjeux de l'architecture se sont déplacés».
En effet, «l'architecture doit revenir dans le domaine du réel» car les problématiques rencontrées par l'architecte d'aujourd'hui sont aussi devenues «questions de société, d'environnement, de politique, d'économie et nécessairement de sens et de poésie». Pour Tank, l'architecture contemporaine doit donc être «responsable et engagée, attentive à un lieu et à son milieu».
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