Parce qu'ils réduisent notamment les risques d'accidents de poids lourds, les séparateurs en béton vont progressivement remplacer les glissières de sécurité métalliques installées sur le terre-plein central de l'autoroute A7.
Le remplacement des glissières a déjà commencé et d'ici fin 2006, les quelque 100 km séparant les péages de Valence et d'Orange (Vaucluse) seront ainsi "minéralisés", une véritable révolution culturelle, explique Frédéric Faure, porte-parole des Autoroutes du Sud de la France (ASF) à Valence (Drôme).
Sur cette portion de l'A7, où la circulation est la plus dense, les journées les plus chargées, 95.000 véhicules circulent dans les deux sens et des pointes de 12.000 poids lourds et autocars par jour ont été enregistrées.
Avec l'installation de séparateurs en béton, il ne devrait plus être possible qu'un camion en détresse traverse le terre-plein central comme cela arrive plusieurs fois par an, avec des conséquences généralement dramatiques.
"Le béton est le seul moyen d'arrêter un camion", répète-t-on aux ASF. Il évite par ailleurs aux motards l'effet "guillotine" qu'ils dénoncent. Pour Frédéric Brozdziak, porte-parole de la fédération des motards en colère, le béton est "une bonne chose" en ligne droite, où les motards chutent en fait très rarement. Il se dit plus réservé pour les courbes et plaide pour une "lisse basse" amortissante installé entre la glissière et la chaussée.
"Les experts n'ont pu constater d'aggravation significative du nombre de blessés sur les sections déjà séparées par du béton", affirme-t-on aux ASF lorsque l'on avance qu'une glissière métallique "absorbe le choc" alors qu'une "touchette" contre le béton rigide peut entraîner un rebond de la voiture.
Les patrouilleurs d'autoroute découvrent souvent au petit matin des glissières métalliques déformées sans qu'il y ait eu d'accident signalé, le conducteur distrait ou somnolent étant parvenu in extremis à redresser la situation.
L'installation des séparateurs va permettre de supprimer le terre-plein central, puisque le bloc de béton aura une base de 60 centimètres. "Cela va nous permettre d'élargir d'un demi-mètre chaque bande d'arrêt d'urgence et d'y améliorer la sécurité du personnel d'entretien, des dépanneurs et des clients en panne", déclare M. Faure.
Le béton permettra aussi de substantielles économies aux ASF qui doit ouvrir chaque année 400 chantiers d'entretien du terre-plein central entre Valence et Orange. Ce qui génère un total de 1.400 km de neutralisation de voies rapides, gêne les usagers et met en danger les intervenants.
Lorsque nous aurons posé les séparateurs en béton, hauts de 80 centimètres, nos équipes n'auront plus à intervenir ainsi au milieu de l'autoroute, se réjouit M. Faure.
La suppression de ces chantiers compensera donc partiellement les 35 millions d'euros prévus pour la pose du béton qui sera aussi venu à bout des massifs fleuris qui égayaient quelque peu l'interminable ruban de bitume.
Sur cette portion de l'A7, où la circulation est la plus dense, les journées les plus chargées, 95.000 véhicules circulent dans les deux sens et des pointes de 12.000 poids lourds et autocars par jour ont été enregistrées.
Avec l'installation de séparateurs en béton, il ne devrait plus être possible qu'un camion en détresse traverse le terre-plein central comme cela arrive plusieurs fois par an, avec des conséquences généralement dramatiques.
"Le béton est le seul moyen d'arrêter un camion", répète-t-on aux ASF. Il évite par ailleurs aux motards l'effet "guillotine" qu'ils dénoncent. Pour Frédéric Brozdziak, porte-parole de la fédération des motards en colère, le béton est "une bonne chose" en ligne droite, où les motards chutent en fait très rarement. Il se dit plus réservé pour les courbes et plaide pour une "lisse basse" amortissante installé entre la glissière et la chaussée.
"Les experts n'ont pu constater d'aggravation significative du nombre de blessés sur les sections déjà séparées par du béton", affirme-t-on aux ASF lorsque l'on avance qu'une glissière métallique "absorbe le choc" alors qu'une "touchette" contre le béton rigide peut entraîner un rebond de la voiture.
Les patrouilleurs d'autoroute découvrent souvent au petit matin des glissières métalliques déformées sans qu'il y ait eu d'accident signalé, le conducteur distrait ou somnolent étant parvenu in extremis à redresser la situation.
L'installation des séparateurs va permettre de supprimer le terre-plein central, puisque le bloc de béton aura une base de 60 centimètres. "Cela va nous permettre d'élargir d'un demi-mètre chaque bande d'arrêt d'urgence et d'y améliorer la sécurité du personnel d'entretien, des dépanneurs et des clients en panne", déclare M. Faure.
Le béton permettra aussi de substantielles économies aux ASF qui doit ouvrir chaque année 400 chantiers d'entretien du terre-plein central entre Valence et Orange. Ce qui génère un total de 1.400 km de neutralisation de voies rapides, gêne les usagers et met en danger les intervenants.
Lorsque nous aurons posé les séparateurs en béton, hauts de 80 centimètres, nos équipes n'auront plus à intervenir ainsi au milieu de l'autoroute, se réjouit M. Faure.
La suppression de ces chantiers compensera donc partiellement les 35 millions d'euros prévus pour la pose du béton qui sera aussi venu à bout des massifs fleuris qui égayaient quelque peu l'interminable ruban de bitume.