Le maire de Paris a affirmé mercredi que la Ville ne "resterait pas éternellement minoritaire dans des sociétés de logement dont la politique ne sert en rien aux Parisiens".
Le maire PS, qui clôturait à l'Hôtel de Ville des "assises du logement" ayant vu dialoguer bailleurs sociaux, autorités municipales, associations etc, faisait allusion, sans les nommer, à deux importantes sociétés d'économie mixte, RIVP et SAGI, a-t-on indiqué à la mairie.
La ville n'y détient qu'une minorité du capital (35% pour la première, 40% pour la seconde), car elles ont été créées avant la législation imposant une participation majoritaire des collectivités à ce type de structures.
Ces SEM, a observé ensuite Jean-Yves Mano, adjoint (PS) au Logement, "ne vivent que par les missions que leur confie la ville" (gestion du logement social).
La mairie souhaite, dans ces entreprises, une scission entre les fonctions de président et de directeur général et veut qu'un élu prenne la présidence, alors qu'elles ont toutes deux des PDG en place depuis avant mars 2001, date de la victoire de la gauche à Paris.
Si la convention liant la RIVP à la Ville a été renouvelée avant cette alternance, celle avec la SAGI, portant sur 30.000 logements, expire dans deux ans, rappelle-t-on à la mairie.
M. Delanoë a aussi estimé qu'il fallait revoir à Paris les dispositifs d'accession à la propriété et le prêt à taux zéro.
Celui-ci, indique-t-on à la mairie, n'est pas adapté à une ville où les prix de l'immobilier sont élevés. C'est ainsi qu'il n'y a, dans la capitale, que 170 dossiers de demande de ce prêt, sur 39.000 transactions par an.
Relevant qu'il fallait raisonner à l'échelle de l'agglomération, M. Delanoë a affirmé sa volonté de coopérer avec les communes voisines de Paris pour y construire du logement social, et s'est réjoui que le président Jacques Chirac "ait dit qu'il ne fallait pas remettre en cause le seuil de 20% de logement social inscrit dans la loi SRU".
La ville n'y détient qu'une minorité du capital (35% pour la première, 40% pour la seconde), car elles ont été créées avant la législation imposant une participation majoritaire des collectivités à ce type de structures.
Ces SEM, a observé ensuite Jean-Yves Mano, adjoint (PS) au Logement, "ne vivent que par les missions que leur confie la ville" (gestion du logement social).
La mairie souhaite, dans ces entreprises, une scission entre les fonctions de président et de directeur général et veut qu'un élu prenne la présidence, alors qu'elles ont toutes deux des PDG en place depuis avant mars 2001, date de la victoire de la gauche à Paris.
Si la convention liant la RIVP à la Ville a été renouvelée avant cette alternance, celle avec la SAGI, portant sur 30.000 logements, expire dans deux ans, rappelle-t-on à la mairie.
M. Delanoë a aussi estimé qu'il fallait revoir à Paris les dispositifs d'accession à la propriété et le prêt à taux zéro.
Celui-ci, indique-t-on à la mairie, n'est pas adapté à une ville où les prix de l'immobilier sont élevés. C'est ainsi qu'il n'y a, dans la capitale, que 170 dossiers de demande de ce prêt, sur 39.000 transactions par an.
Relevant qu'il fallait raisonner à l'échelle de l'agglomération, M. Delanoë a affirmé sa volonté de coopérer avec les communes voisines de Paris pour y construire du logement social, et s'est réjoui que le président Jacques Chirac "ait dit qu'il ne fallait pas remettre en cause le seuil de 20% de logement social inscrit dans la loi SRU".