Le pdg de Lafarge, Bertrand Collomb, a été élu jeudi président de la très influente Association Française des Entreprises Privées.
Bertrand Collomb, 59 ans, président du premier groupe cimentier mondial, succède ainsi à Didier Pineau-Valencienne, ancien patron de Schneider, à la tête de cette association patronale où sont représentés 81 des plus grands groupes français.
Entré chez Lafarge en 1975, dont il est devenu vice-président en 1989, M. Collomb, lyonnais d'origine, est polytechnicien et ingénieur des Mines.
Créée en 1982 par Ambroise Roux (ancien président de la CGE, ex-Alcatel), l'Afep, cénacle d'influence actif autant que discret, rassemble les dirigeants de 81 des plus grands groupes français (75% des valeurs du Cac 40 précise l'AFP).
Cette élection intervient dans un contexte de tensions entre le gouvernement et les milieux patronaux français qui n'ont eu de cesse depuis trois ans de dénoncer la mise en place des 35 heures.
Le Medef a ainsi entrepris l'organisation de forums nationaux, visant à populariser ses propositions, en interpellant les partis et hommes politiques dans la perspective des élections de 2002.
Le 24 octobre dernier, 56 grands patrons français, tous membres de l'Afep, avaient mis en garde le gouvernement, dans un manifeste publié par le quotidien Les Echos, contre le volet licenciement du projet de modernisation sociale, estimant que ses "nombreux effets pervers" constituait finalement "un piège pour les salariés".
Les signataires reprochaient notamment au gouvernement d'avoir décidé "sans concertation, de durcir la législation" au moyen de dispositions susceptibles selon eux de pénaliser la compétitivité des entreprises.
Entré chez Lafarge en 1975, dont il est devenu vice-président en 1989, M. Collomb, lyonnais d'origine, est polytechnicien et ingénieur des Mines.
Créée en 1982 par Ambroise Roux (ancien président de la CGE, ex-Alcatel), l'Afep, cénacle d'influence actif autant que discret, rassemble les dirigeants de 81 des plus grands groupes français (75% des valeurs du Cac 40 précise l'AFP).
Cette élection intervient dans un contexte de tensions entre le gouvernement et les milieux patronaux français qui n'ont eu de cesse depuis trois ans de dénoncer la mise en place des 35 heures.
Le Medef a ainsi entrepris l'organisation de forums nationaux, visant à populariser ses propositions, en interpellant les partis et hommes politiques dans la perspective des élections de 2002.
Le 24 octobre dernier, 56 grands patrons français, tous membres de l'Afep, avaient mis en garde le gouvernement, dans un manifeste publié par le quotidien Les Echos, contre le volet licenciement du projet de modernisation sociale, estimant que ses "nombreux effets pervers" constituait finalement "un piège pour les salariés".
Les signataires reprochaient notamment au gouvernement d'avoir décidé "sans concertation, de durcir la législation" au moyen de dispositions susceptibles selon eux de pénaliser la compétitivité des entreprises.
