Le président de l'Epad, structure gérant l'aménagement du quartier d'affaires francilien de La Défense, va quitter ses fonctions. L'Epad et l'Epasa (aménagement du territoire Seine-Arche) devraient dorénavant être dirigés par une seule et même personne.
Bernard Bled, le directeur général de l'Etablissement public d'aménagement de La Défense (Epad), a confirmé mercredi une information qui circulait déjà depuis plusieurs jours : il sera remplacé à son poste, selon une préconisation du rapport Lelarge. Ce document, rédigé par le préfet Pascal Lelarge, directeur régional de l'Equipement d'Ile-de-France, recommande notamment que soient réunis sous une seule et même direction générale l'Epad et l'Epasa (l'Etablissement public d'aménagement Seine-Arche, un territoire situé à Nanterre entre la Grande Arche de La Défense et la Seine).
Interrogé par l'AFP sur d'éventuelles divergences avec Patrick Devedjian, patron du conseil général des Hauts-de-Seine et président de l'Epad, Bernard Bled a répondu qu'il n'avait «jamais été gêné de travailler avec monsieur Devedjian». Le mandat de Bernard Bled doit prendre fin dans un an. «Je ferai mon année si on veut bien me confier une mission, et, semble-t-il, c'est ce qui se dessine. C'est Jean-Louis Borloo qui me la confiera dans mon domaine de compétence».
Bernard Bled ajoute qu'un «établissement public d'Etat est dirigé par quelqu'un désigné par le gouvernement. Son patron, c'est le ministre. Le président du conseil d'administration n'a pas de pouvoir hiérarchique sur le directeur général. (...) Patrick Devedjian est un président qui préside. Il souhaite peut-être avoir quelqu'un qui soit moins lourd de passé. Je ne suis pas neutre», a expliqué Bernard Bled. En effet, il a été mis en examen en 2003 dans l'affaire des chargés de mission de la Ville de Paris. Proche de Charles Pasqua, il a aussi été secrétaire général de la Ville de Paris sous Jacques Chirac puis Jean Tiberi.
Pour ce qui est de la direction générale de l'Epad et l'Epasa, c'est Philippe Chaix, l'actuel secrétaire général de la préfecture des Hauts-de-Seine, qui pourrait prendre ce poste.
Interrogé par l'AFP sur d'éventuelles divergences avec Patrick Devedjian, patron du conseil général des Hauts-de-Seine et président de l'Epad, Bernard Bled a répondu qu'il n'avait «jamais été gêné de travailler avec monsieur Devedjian». Le mandat de Bernard Bled doit prendre fin dans un an. «Je ferai mon année si on veut bien me confier une mission, et, semble-t-il, c'est ce qui se dessine. C'est Jean-Louis Borloo qui me la confiera dans mon domaine de compétence».
Bernard Bled ajoute qu'un «établissement public d'Etat est dirigé par quelqu'un désigné par le gouvernement. Son patron, c'est le ministre. Le président du conseil d'administration n'a pas de pouvoir hiérarchique sur le directeur général. (...) Patrick Devedjian est un président qui préside. Il souhaite peut-être avoir quelqu'un qui soit moins lourd de passé. Je ne suis pas neutre», a expliqué Bernard Bled. En effet, il a été mis en examen en 2003 dans l'affaire des chargés de mission de la Ville de Paris. Proche de Charles Pasqua, il a aussi été secrétaire général de la Ville de Paris sous Jacques Chirac puis Jean Tiberi.
Pour ce qui est de la direction générale de l'Epad et l'Epasa, c'est Philippe Chaix, l'actuel secrétaire général de la préfecture des Hauts-de-Seine, qui pourrait prendre ce poste.