Le chef du gouvernement italien propose de condamner les coupables de constructions abusives à fleurir les sites abîmés au lieu de raser les édifices coupables.
C'est un nouveau coup d'éclat du médiatique Silvio Berlusconi. Dans un pays où les constructions abusives représentent un " mal endémique quasiment toléré ", selon les dires récents de la Cour de Cassation, la lutte des défenseurs de l'environnement vient d'essuyer un nouveau revers.
L'idée du chef du gouvernement, qui se défend de tout laxisme, date de mercredi. " Nous avons pensé à une série d'hypothèses qui permettraient de transformer la condamnation à détruire une construction, qui pourrait ne pas être aussi négative que cela pour le paysage, en une obligation à réaliser un jardin ou à contribuer à la réalisation d'un parc, d'un espace de jeu ", a-t-il exposé hier.
C'est comme si, en France, on demandait à ceux qui ont bétonné la Cote d'Azur de mettre des géraniums sur leur balcon. " J'espère que l'on ne va pas offrir aux coupables d'abus une issue encore plus indolore que l'amnistie ", a commenté Ermete Realicci, le président de la Ligue écologique Legambiente, également député de l'opposition.
Il a également reproché au gouvernement " une forte ambiguïté " sur le sujet, responsable, selon lui, d'une reprise du phénomène des constructions abusives. " Les abus recommencent à exploser, surtout en Sicile où les juges signalent une augmentation très élevée ", a-t-il relevé dans les colonnes du quotidien La Republica.
De l'amnistie, ce projet a pourtant toutes les apparences, ce qui le place dans la continuité de l'amnistie fiscale déclarée à l'endroit des responsables de fuites de capitaux vers la Suisse. Pourtant, Silvio Berlusconi s'en défend. " Cela ne veut pas dire qu'une amnistie est en vue. Nous sommes en train de chercher des idées ".
Les constructions abusives ont représenté un marché de 23 millions d'euros entre 1994, date de la dernière amnistie, adoptée par le premier gouvernement Berlusconi, et 2001, selon la Ligue Legambiente. Et sur un total de 331.855 constructions, plus de la moitié est sortie de terre dans les quatre régions du sud de la péninsule (Campanie, Pouilles, Calabre et Sicile) où la mafia est active.
Le 1er février prochain marquera une nouvelle défaite des écologistes. Ce jour là, Silvio Berlusconi posera la première pierre qui doit donner naissance à la digue du projet Moïse, destiné à éviter, à l'avenir, les inondations dont est victime Venise.
L'idée du chef du gouvernement, qui se défend de tout laxisme, date de mercredi. " Nous avons pensé à une série d'hypothèses qui permettraient de transformer la condamnation à détruire une construction, qui pourrait ne pas être aussi négative que cela pour le paysage, en une obligation à réaliser un jardin ou à contribuer à la réalisation d'un parc, d'un espace de jeu ", a-t-il exposé hier.
C'est comme si, en France, on demandait à ceux qui ont bétonné la Cote d'Azur de mettre des géraniums sur leur balcon. " J'espère que l'on ne va pas offrir aux coupables d'abus une issue encore plus indolore que l'amnistie ", a commenté Ermete Realicci, le président de la Ligue écologique Legambiente, également député de l'opposition.
Il a également reproché au gouvernement " une forte ambiguïté " sur le sujet, responsable, selon lui, d'une reprise du phénomène des constructions abusives. " Les abus recommencent à exploser, surtout en Sicile où les juges signalent une augmentation très élevée ", a-t-il relevé dans les colonnes du quotidien La Republica.
De l'amnistie, ce projet a pourtant toutes les apparences, ce qui le place dans la continuité de l'amnistie fiscale déclarée à l'endroit des responsables de fuites de capitaux vers la Suisse. Pourtant, Silvio Berlusconi s'en défend. " Cela ne veut pas dire qu'une amnistie est en vue. Nous sommes en train de chercher des idées ".
Les constructions abusives ont représenté un marché de 23 millions d'euros entre 1994, date de la dernière amnistie, adoptée par le premier gouvernement Berlusconi, et 2001, selon la Ligue Legambiente. Et sur un total de 331.855 constructions, plus de la moitié est sortie de terre dans les quatre régions du sud de la péninsule (Campanie, Pouilles, Calabre et Sicile) où la mafia est active.
Le 1er février prochain marquera une nouvelle défaite des écologistes. Ce jour là, Silvio Berlusconi posera la première pierre qui doit donner naissance à la digue du projet Moïse, destiné à éviter, à l'avenir, les inondations dont est victime Venise.