Francis Mer, nouveau ministre de l'Economie et des Finances, semble bien décidé à poursuivre la politique de son prédécesseur sur le dossier Schneider. Bercy devrait continuer à soutenir l'industriel français dans son recours contre le veto de la Commission européenne à sa fusion avec sa filiale Legrand.
L'Etat français soutient le groupe Schneider Electric dans son recours déposé devant la justice européenne contre le veto de la Commission de Bruxelles à sa fusion avec le groupe d'appareillage électrique Legrand, a indiqué mercredi à l'AFP un porte-parole de Schneider.
Ce soutien de poids a été décidé par le précédent ministre français de l'Economie, le socialiste Laurent Fabius, et semble devoir être maintenu par son successeur Francis Mer, selon Le Figaro qui a révélé l'information. Interrogé par l'AFP, Bercy ne faisait aucun commentaire mercredi.
Bercy estime que le caractère contradictoire de la procédure n'avait pas été respecté (Schneider aurait été peu écouté), et que la Commission avait intégré des éléments nouveaux à un moment où elle n'en avait plus le droit.
Réagissant à ces informations, un porte-parole de Mario Monti, le commissaire européen à la concurrence, a déclaré mercredi que Bruxelles n'avait pas ajouté indûment la moindre requête au cours de son examen du projet de fusion, et que "Schneider a eu le droit de se défendre, notamment par écrit, à l'audition et lors de contacts quotidiens".
Interrogé sur le soutien de la France apporté à Schneider Electric, ce porte-parole a ajouté que c'était "le droit de l'Etat français de soutenir une entreprise française".
La justice européenne pourrait se prononcer sur le recours "avant fin décembre", a-t-on précisé de source proche du dossier.
Même avec le soutien de Bercy, ce recours a cependant peu de chances de conduire à l'annulation du veto bruxellois. Mais Schneider ne désespère pas de pouvoir garder une partie des activités de Legrand, notamment celles aux Etats-Unis, selon Le Figaro. Pour le moment, le groupe ne peut pas le faire car la Commission lui a imposé de se séparer en bloc de Legrand.
Concernant ce processus de séparation, la date butoir de dépôt des candidatures de rachat sera "au plus tôt fin mai", a précisé mercredi un porte-parole de Schneider.
Ce soutien de poids a été décidé par le précédent ministre français de l'Economie, le socialiste Laurent Fabius, et semble devoir être maintenu par son successeur Francis Mer, selon Le Figaro qui a révélé l'information. Interrogé par l'AFP, Bercy ne faisait aucun commentaire mercredi.
Bercy estime que le caractère contradictoire de la procédure n'avait pas été respecté (Schneider aurait été peu écouté), et que la Commission avait intégré des éléments nouveaux à un moment où elle n'en avait plus le droit.
Réagissant à ces informations, un porte-parole de Mario Monti, le commissaire européen à la concurrence, a déclaré mercredi que Bruxelles n'avait pas ajouté indûment la moindre requête au cours de son examen du projet de fusion, et que "Schneider a eu le droit de se défendre, notamment par écrit, à l'audition et lors de contacts quotidiens".
Interrogé sur le soutien de la France apporté à Schneider Electric, ce porte-parole a ajouté que c'était "le droit de l'Etat français de soutenir une entreprise française".
La justice européenne pourrait se prononcer sur le recours "avant fin décembre", a-t-on précisé de source proche du dossier.
Même avec le soutien de Bercy, ce recours a cependant peu de chances de conduire à l'annulation du veto bruxellois. Mais Schneider ne désespère pas de pouvoir garder une partie des activités de Legrand, notamment celles aux Etats-Unis, selon Le Figaro. Pour le moment, le groupe ne peut pas le faire car la Commission lui a imposé de se séparer en bloc de Legrand.
Concernant ce processus de séparation, la date butoir de dépôt des candidatures de rachat sera "au plus tôt fin mai", a précisé mercredi un porte-parole de Schneider.