Alors que les députés examinent depuis jeudi le projet de loi de sa privatisation, Gaz de France a annoncé mardi un bénéfice net record au premier semestre, à 1,7 milliard d'euros, soit un bond de 44% sur un an.
Gaz de France a expliqué ces résultats essentiellement par «la très forte croissance de l'Exploration-Production, qui enregistre une hausse historique de son résultat au cours du premier semestre».
Le groupe table désormais sur un bénéfice net supérieur à 2,2 milliards d'euros sur l'ensemble de 2006, contre plus de 2 milliards estimés jusqu'à présent. Gaz de France a cependant précisé que le gel des tarifs publics du gaz au premier trimestre avait provoqué un manque à gagner de 331 millions d'euros sur l'ensemble du semestre.
Par ailleurs, concernant sa privatisation, Gaz de France a jugé mardi que ce projet constituait «une excellente opportunité pour Gaz de France, ses collaborateurs, ses clients et ses actionnaires, et (lui) permettra d'accélérer encore le rythme de (sa) croissance».
Selon un sondage BVA, une majorité des Français (55%) est favorable à la privatisation ou à l'ouverture de capital de GDZ mais 60% est hostile à l'utilisation par le gouvernement de l'article 49-3. Selon cette enquête commandée par BFM, Les Echos et Akerys, seules 12% des personnes interrogées souhaitent la privatisation totale de l'entreprise et 49% sa privatisation partielle, l'Etat restant actionnaire majoritaire. Par contre, 38% des Français sont opposés à toute forme de privatisation.
Le groupe table désormais sur un bénéfice net supérieur à 2,2 milliards d'euros sur l'ensemble de 2006, contre plus de 2 milliards estimés jusqu'à présent. Gaz de France a cependant précisé que le gel des tarifs publics du gaz au premier trimestre avait provoqué un manque à gagner de 331 millions d'euros sur l'ensemble du semestre.
Par ailleurs, concernant sa privatisation, Gaz de France a jugé mardi que ce projet constituait «une excellente opportunité pour Gaz de France, ses collaborateurs, ses clients et ses actionnaires, et (lui) permettra d'accélérer encore le rythme de (sa) croissance».
Selon un sondage BVA, une majorité des Français (55%) est favorable à la privatisation ou à l'ouverture de capital de GDZ mais 60% est hostile à l'utilisation par le gouvernement de l'article 49-3. Selon cette enquête commandée par BFM, Les Echos et Akerys, seules 12% des personnes interrogées souhaitent la privatisation totale de l'entreprise et 49% sa privatisation partielle, l'Etat restant actionnaire majoritaire. Par contre, 38% des Français sont opposés à toute forme de privatisation.