L'industriel a présenté un bénéfice net en baisse de 35% à 64,2 d'euros au troisième trimestre. En cause, selon Ciments Français, les restrictions opérées sur les budgets publics.
«Les politiques de restriction des budgets publics, en particulier dans les pays industrialisés, n'ont pas permis une reprise du marché ce qui a entraîné des baisses de prix dans certains pays», indique Ciments Français pour expliquer la chute de 35% de son bénéfice net au troisième trimestre. L'industriel, filiale du groupe Italcementi, a réalisé un bénéfice net de 64,2 d'euros le trimestre passé, contre 98,8 millions d'euros à la même époque en 2009. Dans le même temps, le chiffre d'affaires reste stable à 1,06 milliard d'euros.
Dans ce contexte, Ciments Français envisage des résultats opérationnels de l'année «en léger recul par rapport à 2009, avec une réduction du résultat brut d'exploitation qui devrait rester en ligne avec celle constatée sur les neuf premiers mois». Au cours de cette période, le résultat brut d'exploitation s'établit à 662,7 millions d'euros, soit une baisse de 8,1% en glissement annuel.
