Le numéro un américain du BTP a décroché un contrat record pour "la réparation, la réhabilitation et la reconstruction d'éléments vitaux des infrastructures irakiennes".
L'administration américaine a annoncé jeudi avoir attribué un contrat pouvant atteindre 680 millions de dollars au groupe américain de bâtiment et travaux publics Bechtel pour aider à la reconstruction en Irak.
Le contrat initial a une valeur de 34,6 millions de dollars mais il prévoit de débloquer des fonds jusqu'à hauteur de 680 millions de dollars sur 18 mois, a précisé l'agence américaine pour le développement international (USAID). Le déblocage de ces fonds supplémentaires devra être soumis à l'approbation du Congrès.
Ce contrat est le plus important des huit prévus par l'USAID pour la reconstruction de l'Irak. Il porte sur "la réparation, la réhabilitation et la reconstruction d'éléments vitaux des infrastructures irakiennes", y compris les centrales énergétiques, les systèmes d'alimentation en eaux et de traitement des eaux usées et déchets.
Une clause porte également sur la réhabilitation des installations aéroportuaires, et sur la réparation et la modernisation du port d'Oum Qasr, "en coopération étroite avec les autres contractants de l'USAID travaillant dans ces secteurs". Il pourrait aussi s'étendre à la réparation d'hôpitaux, écoles, ministères et de structures d'irrigation, de même qu'à la restauration d'infrastructures de transport.
Le bénéficiaire de ce juteux contrat, le groupe Bechtel a été créé en 1898 par Warren Bechtel est encore contrôlé par ses descendants. Historiquement, le groupe de BTP a toujours été lié à la Maison Blanche. Un de ses présidents George P. Shultz, a par exemple été secrétaire d'Etat du Trésor de Nixon avant d'occuper d'autres fonctions ministérielles au sein de l'administration Reagan. Notons que Shultz est toujours membre du conseil d'administration de Bechtel.
Un autre membre de la direction du groupe, Caspar W. Weinberger, a même été secrétaire d'Etat à la Défense de Reagan en 1981.
Selon la Commission Fédérale des Elections, le groupe est un gros pourvoyeur de fonds des partis politique américains. Depuis 1999, il les aurait financés à hauteur de 1, 3 millions de dollars, dont près de 60% au bénéfice du parti Républicain.
De son côté, la compagnie pétrolière Halliburton, au départ sur les rangs pour le contrat attribué jeudi, se serait selon des informations de presse retirée de l'appel d'offres pour ne pas donner prise aux accusation de favoritisme. Selon la presse américaine, elle pourrait revenir sur le marché irakien de la reconstruction par la voie de la sous-traitance.
Rappelons qu'Halliburton, dirigée jusqu'en 2000 par le vice-président américain Dick Cheney, s'était déjà vu attribuer le mois dernier le plus important des contrats de lutte contre les incendies de puits de pétrole par l'armée américaine et ce, sans appel d'offres.
Ce contrat s'inscrit dans une série de huit grands projets pour lesquels l'USAID a lancé des appels d'offres. Ce programme est réservé de fait à des entreprises américaines, ce qui a soulevé la grogne des sociétés étrangères.
La Commission européenne a également décidé de vérifier la compatibilité avec les règles de l'OMC (Organisation mondiale du commerce) de ces contrats.
Le contrat initial a une valeur de 34,6 millions de dollars mais il prévoit de débloquer des fonds jusqu'à hauteur de 680 millions de dollars sur 18 mois, a précisé l'agence américaine pour le développement international (USAID). Le déblocage de ces fonds supplémentaires devra être soumis à l'approbation du Congrès.
Ce contrat est le plus important des huit prévus par l'USAID pour la reconstruction de l'Irak. Il porte sur "la réparation, la réhabilitation et la reconstruction d'éléments vitaux des infrastructures irakiennes", y compris les centrales énergétiques, les systèmes d'alimentation en eaux et de traitement des eaux usées et déchets.
Une clause porte également sur la réhabilitation des installations aéroportuaires, et sur la réparation et la modernisation du port d'Oum Qasr, "en coopération étroite avec les autres contractants de l'USAID travaillant dans ces secteurs". Il pourrait aussi s'étendre à la réparation d'hôpitaux, écoles, ministères et de structures d'irrigation, de même qu'à la restauration d'infrastructures de transport.
Le bénéficiaire de ce juteux contrat, le groupe Bechtel a été créé en 1898 par Warren Bechtel est encore contrôlé par ses descendants. Historiquement, le groupe de BTP a toujours été lié à la Maison Blanche. Un de ses présidents George P. Shultz, a par exemple été secrétaire d'Etat du Trésor de Nixon avant d'occuper d'autres fonctions ministérielles au sein de l'administration Reagan. Notons que Shultz est toujours membre du conseil d'administration de Bechtel.
Un autre membre de la direction du groupe, Caspar W. Weinberger, a même été secrétaire d'Etat à la Défense de Reagan en 1981.
Selon la Commission Fédérale des Elections, le groupe est un gros pourvoyeur de fonds des partis politique américains. Depuis 1999, il les aurait financés à hauteur de 1, 3 millions de dollars, dont près de 60% au bénéfice du parti Républicain.
De son côté, la compagnie pétrolière Halliburton, au départ sur les rangs pour le contrat attribué jeudi, se serait selon des informations de presse retirée de l'appel d'offres pour ne pas donner prise aux accusation de favoritisme. Selon la presse américaine, elle pourrait revenir sur le marché irakien de la reconstruction par la voie de la sous-traitance.
Rappelons qu'Halliburton, dirigée jusqu'en 2000 par le vice-président américain Dick Cheney, s'était déjà vu attribuer le mois dernier le plus important des contrats de lutte contre les incendies de puits de pétrole par l'armée américaine et ce, sans appel d'offres.
Ce contrat s'inscrit dans une série de huit grands projets pour lesquels l'USAID a lancé des appels d'offres. Ce programme est réservé de fait à des entreprises américaines, ce qui a soulevé la grogne des sociétés étrangères.
La Commission européenne a également décidé de vérifier la compatibilité avec les règles de l'OMC (Organisation mondiale du commerce) de ces contrats.