Comme lanticipait une majorité déconomistes, la Banque centrale européenne (BCE) a décidé jeudi de laisser son principal taux directeur inchangé à 4%.
La BCE s'est rangée jeudi à l'avis de la plupart des experts ou d'organisations internationales (comme l'OCDE), qui jugeaient plus sage d'attendre un retour au calme des marchés avant de relever les taux directeurs. Cette décision aura une «légère influence positive» sur le marché, qui s'y attendait, a réagi Holger Schmieding, économiste à la Bank of America.
Début août, le Français Jean-Claude Trichet avait clairement ouvert la voie à une augmentation du principal taux de 4% à 4,25%, qui aurait été la neuvième depuis décembre 2005. Une «grande vigilance» est nécessaire sur les risques inflationnistes, avait-il déclaré, prononçant les mots clés annonciateurs d'une hausse de taux le mois suivant. Les risques inflationnistes liés à la croissance solide et à la montée des prix du pétrole justifiaient à ses yeux ce geste. Même si ces dangers de dérapage des prix subsistent, le plongeon des marchés au mois d'août lié à la crise des crédits immobiliers à risque aux Etats-Unis a changé la donne.
Réactions
Le président Nicolas Sarkozy s'est réjoui jeudi de la décision de la BCE sur les taux. «Cela prouve quand même qu'à force de parler et de porter des débats, cela progresse un petit peu», a déclaré le chef de l'Etat en marge d'un déplacement à Mulhouse.
La ministre de l'économie, Christine Lagarde, a accueilli la décision avec «satisfaction». «C'est une décision de sagesse», prise «à la lumière d'éléments macroéconomiques» notamment «sur la base d'une inflation bien maîtrisée», a-t-elle estimé.
Même enthousiasme pour le courtier en ligne Empruntis. «La décision de la BCE va dans le bon sens. Reste à savoir si cette pause préfigure une vraie détente dans la politique ferme et volontaire de Jean-Claude Trichet, rien nest moins sûr », déclare Geoffroy Bragadir, fondateur et porte-parole dEmpruntis.
Début août, le Français Jean-Claude Trichet avait clairement ouvert la voie à une augmentation du principal taux de 4% à 4,25%, qui aurait été la neuvième depuis décembre 2005. Une «grande vigilance» est nécessaire sur les risques inflationnistes, avait-il déclaré, prononçant les mots clés annonciateurs d'une hausse de taux le mois suivant. Les risques inflationnistes liés à la croissance solide et à la montée des prix du pétrole justifiaient à ses yeux ce geste. Même si ces dangers de dérapage des prix subsistent, le plongeon des marchés au mois d'août lié à la crise des crédits immobiliers à risque aux Etats-Unis a changé la donne.
Réactions
Le président Nicolas Sarkozy s'est réjoui jeudi de la décision de la BCE sur les taux. «Cela prouve quand même qu'à force de parler et de porter des débats, cela progresse un petit peu», a déclaré le chef de l'Etat en marge d'un déplacement à Mulhouse.
La ministre de l'économie, Christine Lagarde, a accueilli la décision avec «satisfaction». «C'est une décision de sagesse», prise «à la lumière d'éléments macroéconomiques» notamment «sur la base d'une inflation bien maîtrisée», a-t-elle estimé.
Même enthousiasme pour le courtier en ligne Empruntis. «La décision de la BCE va dans le bon sens. Reste à savoir si cette pause préfigure une vraie détente dans la politique ferme et volontaire de Jean-Claude Trichet, rien nest moins sûr », déclare Geoffroy Bragadir, fondateur et porte-parole dEmpruntis.