Le bâtonnier de Paris a demandé lundi aux têtes de liste des municipales de renoncer à déménager le tribunal de grande instance (TGI) dans le 13è arrondissement. Le choix du site de Tolbiac, lancé par le gouvernement, aurait selon lui pour effet de multiplier les allées et venues et «d'allonger encore les délais de jugement».
Le bâtonnier de Paris a écrit lundi aux têtes de liste des municipales pour leur demander de renoncer à déménager le tribunal de grande instance (TGI) dans le 13è arrondissement. Le choix du site de Tolbiac, lancé par le gouvernement, fait déjà l'objet d'un concours international de maîtrise d'oeuvre pour une mise en service prévue en 2013.
Mais Maître Christian Charrière-Bournazel, le bâtonnier de Paris, voit les choses différemment. Il plaide en effet en faveur d'une extension de l'hôpital voisin de l'Hôtel-Dieu, plus vieil hôpital de la capitale (7è siècle). Selon le chef des avocats parisiens, «il est désormais acquis que seuls 20 % de l'Hôtel-Dieu resteront affectés à un hôpital de jour. Le reste peut donc être restructuré, sans altération de l'aspect extérieur. Les espaces sont là et leur optimisation à la portée des architectes».
Selon Christian Charrière-Bournazel, «les 21.000 avocats que compte le Barreau de Paris sont tous, sans exception, opposés à la création d'un palais de Justice», que ce soit dans la zone Tolbiac ou dans la zone Masséna, près de la Seine, préférée par Bertrand Delanoë.
Déménagement ?
Le projet du gouvernement prévoit que le tribunal de grande instance, trop à l'étroit entre ses murs multicentenaires de l'île de la Cité, déménagerait dans le sud de la capitale, tandis que l'actuel Palais de Justice conserverait la Cour d'appel et la Cour de cassation. Cette solution multiplierait «les allées et venues incessantes», ce qui reviendrait à «allonger encore les délais de jugement», estime le bâtonnier.
Avec le choix de l'Hôtel-Dieu, situé à deux pas du Palais de Justice, «la proximité avec les autres juridictions sera respectée et améliorée, avec une superficie suffisante pour rassembler le tribunal de grande instance, le conseil de prud'hommes, des tribunaux d'instance et les juridictions d'instruction spécialisées», affirme l'avocat.
Mais Maître Christian Charrière-Bournazel, le bâtonnier de Paris, voit les choses différemment. Il plaide en effet en faveur d'une extension de l'hôpital voisin de l'Hôtel-Dieu, plus vieil hôpital de la capitale (7è siècle). Selon le chef des avocats parisiens, «il est désormais acquis que seuls 20 % de l'Hôtel-Dieu resteront affectés à un hôpital de jour. Le reste peut donc être restructuré, sans altération de l'aspect extérieur. Les espaces sont là et leur optimisation à la portée des architectes».
Selon Christian Charrière-Bournazel, «les 21.000 avocats que compte le Barreau de Paris sont tous, sans exception, opposés à la création d'un palais de Justice», que ce soit dans la zone Tolbiac ou dans la zone Masséna, près de la Seine, préférée par Bertrand Delanoë.
Déménagement ?
Le projet du gouvernement prévoit que le tribunal de grande instance, trop à l'étroit entre ses murs multicentenaires de l'île de la Cité, déménagerait dans le sud de la capitale, tandis que l'actuel Palais de Justice conserverait la Cour d'appel et la Cour de cassation. Cette solution multiplierait «les allées et venues incessantes», ce qui reviendrait à «allonger encore les délais de jugement», estime le bâtonnier.
Avec le choix de l'Hôtel-Dieu, situé à deux pas du Palais de Justice, «la proximité avec les autres juridictions sera respectée et améliorée, avec une superficie suffisante pour rassembler le tribunal de grande instance, le conseil de prud'hommes, des tribunaux d'instance et les juridictions d'instruction spécialisées», affirme l'avocat.