Au-delà de la seule utilisation du bois, "et comme depuis une quinzaine d'années, nous sommes dans une démarche de conception passive", insiste Pierre Brulé. Dans cette logique, et pour que le bâtiment soit le plus sobre possible, le choix s'est porté sur des matériaux biosourcés et il a été question de profiter de la fonction même du bâtiment. En effet, un service de restauration collective est très calorifique, il a fallu trouver comment profiter de cette énergie. Une ventilation double flux à haut rendement a été installée, et grâce aux apports internes, à une bonne isolation (en laine de coton pour les cloisons), et à une bonne étanchéité à l'air, les besoins de chauffage sont estimés à moins de 10kWh/m2 et par an.
Quand l'extension d'un bâtiment scolaire est plus avantageuse que sa réhabilitation
Jessica Ibelaïdene, le 15/09/2020 à 12:09