TRANSITION. La Commission européenne vient de donner son feu vert au plan de relance modifié de la France, dorénavant doté d'une enveloppe de plus de 40 milliards d'euros. Une somme qui sera particulièrement fléchée vers la transition écologique et énergétique, dans le bâtiment comme dans l'industrie.


C'est une bonne nouvelle budgétaire, toutefois assortie d'objectifs économiques et environnementaux, pour la France. La Commission européenne vient de dresser une évaluation positive du plan "pour la reprise et la résilience" - autrement dit, le plan de relance - modifié pour la France.

 

 

Ce dernier, baptisé "NextGenerationEU", avait été initié dans la foulée de la crise du Covid afin de relancer l'économie des États-membres. Sa version mise à jour, qui vient donc d'être approuvée par Bruxelles, comporte également un chapitre "RePowerEU", qui correspond pour sa part au plan de transition énergétique mis sur pied après le début du conflit en Ukraine et la flambée des cours des énergies qui s'en est suivie.

 

Réformer les finances publiques

 

Le plan de relance modifié est dorénavant doté d'une enveloppe de 40,3 milliards d'euros - contre 39,4 dans sa version initiale - qui prendront la forme de subventions publiques. Selon la Représentation en France de la Commission européenne, "24 réformes et 73 investissements" sont mentionnés dans la nouvelle mouture.

 

Paris a cependant dû faire des choix :
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