A l'appel du syndicat de branche IG BAU, plusieurs milliers de salariés allemands du bâtiment en Allemagne ont entamé lundi matin leur première grève dure depuis la fin de la Seconde guerre mondiale.
Dans la capitale allemande, Berlin, près de 1.000 salariés du BTP ont débrayé dès les premières heures du jour. Le mouvement était également suivi dans les grandes villes du nord du pays, en particulier Hambourg et Brême, mais aussi dans d'autres villes, comme Dortmund.
A l'issue d'un vote à bulletins secrets, les membres d'IG Bau s'étaient prononcés samedi à une écrasante majorité (98,6%, alors que 75% de oui étaient nécessaires), en faveur du lancement d'une grève dure visant à soutenir des revendications salariales après l'échec le 1er juin de la médiation de la dernière chance.
IG Bau réclame pour les 850.000 salariés du BTP une hausse de salaire de 4,5%. Mais le patronat a limité son offre à 3%, en avançant comme principal argument les huit ans de récession ayant accablé le BTP allemand.
La controverse entre les partenaires sociaux porte aussi sur les différences de salaires entre l'ouest de l'Allemagne, partie la plus peuplée et la plus industrialisée, et l'est (ex-RDA), où les ouvriers sont moins bien payés.
Depuis 1995, le secteur du bâtiment est en plein marasme et a perdu 500.000 emplois.
A l'issue d'un vote à bulletins secrets, les membres d'IG Bau s'étaient prononcés samedi à une écrasante majorité (98,6%, alors que 75% de oui étaient nécessaires), en faveur du lancement d'une grève dure visant à soutenir des revendications salariales après l'échec le 1er juin de la médiation de la dernière chance.
IG Bau réclame pour les 850.000 salariés du BTP une hausse de salaire de 4,5%. Mais le patronat a limité son offre à 3%, en avançant comme principal argument les huit ans de récession ayant accablé le BTP allemand.
La controverse entre les partenaires sociaux porte aussi sur les différences de salaires entre l'ouest de l'Allemagne, partie la plus peuplée et la plus industrialisée, et l'est (ex-RDA), où les ouvriers sont moins bien payés.
Depuis 1995, le secteur du bâtiment est en plein marasme et a perdu 500.000 emplois.