La dernière des six barres du quartier Dunant-Collinet a été dynamitée dimanche à Meaux (77). Cette démolition s’inscrit dans un programme de rénovation urbaine entamé il y a quatre ans pour redonner une meilleure image à la ville.
La barre Fougère est partie en fumée, et avec elle les derniers vestiges des six bâtiments de ce type qui s’élevaient dans le quartier Dunant-Collinet de Meaux. Construite dans les années 1960, la barre Fougère abritait 309 logements répartis sur 15 étages.
Dimanche, les familles qui l’habitaient autrefois ont vu l’immeuble disparaitre en quelques secondes sous 215 kilogrammes d’explosifs, selon la double technique de l’implosion par foudroyage intégral et du basculement. L’implosion permet de faire tomber le bâtiment sur lui-même sans risquer d’endommager le voisinage, et le basculement consiste à coucher le bâtiment sur le côté en réalisant un coin avec des explosifs. Le bâtiment avait été déconstruit pendant deux mois au préalable, de manière à trier les matériaux afin de les valoriser.
Un quartier classé «politique de la ville»
Cette démolition s’inscrit dans le cadre d’un programme de rénovation urbaine planifié sur 2004/2008. Celui –ci concerne les quartiers de Beauval et Dunant-Collinet, classés «politique de la ville» et regroupant à eux seuls environ la moitié de la population de Meaux (qui compte au total près de 50.000 habitants). Ils sont en outre inscrits par le ministère de l'Intérieur parmi les 24 quartiers français pilotes en matière de lutte contre l'insécurité.
Le coût total de la démolition, incluant notamment le processus technique et le relogement des familles, s’élève à plus de trois millions d’euros. Le taux de vacance des appartements étant important dans cette ancienne barre, seules 104 familles y habitaient encore lorsque la phase de relogement a été lancée par l'Opac (Office public d’aménagement et de construction) de Meaux. Le programme de rénovation urbaine veut changer son image, et créer la possibilité pour les habitants de bénéficier d'un parcours résidentiel. Le développement des équipements publics au cœur du quartier est aussi au programme, avec notamment la construction du nouveau collège Henri Dunant, installation de l’institut de formation en soins infirmiers et la restructuration du rôle commercial de l’avenue Henri Dunant.
Voir la démolition
Dimanche, les familles qui l’habitaient autrefois ont vu l’immeuble disparaitre en quelques secondes sous 215 kilogrammes d’explosifs, selon la double technique de l’implosion par foudroyage intégral et du basculement. L’implosion permet de faire tomber le bâtiment sur lui-même sans risquer d’endommager le voisinage, et le basculement consiste à coucher le bâtiment sur le côté en réalisant un coin avec des explosifs. Le bâtiment avait été déconstruit pendant deux mois au préalable, de manière à trier les matériaux afin de les valoriser.
Un quartier classé «politique de la ville»
Cette démolition s’inscrit dans le cadre d’un programme de rénovation urbaine planifié sur 2004/2008. Celui –ci concerne les quartiers de Beauval et Dunant-Collinet, classés «politique de la ville» et regroupant à eux seuls environ la moitié de la population de Meaux (qui compte au total près de 50.000 habitants). Ils sont en outre inscrits par le ministère de l'Intérieur parmi les 24 quartiers français pilotes en matière de lutte contre l'insécurité.
Le coût total de la démolition, incluant notamment le processus technique et le relogement des familles, s’élève à plus de trois millions d’euros. Le taux de vacance des appartements étant important dans cette ancienne barre, seules 104 familles y habitaient encore lorsque la phase de relogement a été lancée par l'Opac (Office public d’aménagement et de construction) de Meaux. Le programme de rénovation urbaine veut changer son image, et créer la possibilité pour les habitants de bénéficier d'un parcours résidentiel. Le développement des équipements publics au cœur du quartier est aussi au programme, avec notamment la construction du nouveau collège Henri Dunant, installation de l’institut de formation en soins infirmiers et la restructuration du rôle commercial de l’avenue Henri Dunant.
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