Cent kilos de dynamite ont réduit en poussière une partie de la barre des 200, dans le quartier de La Duchère à Lyon mercredi matin.
Vers midi, une partie de la barre des 200 qui trône dans ce quartier de 13 000 habitants, sur les hauteurs de Lyon dans le 9ème arrondissement de la ville, a été détruite. Cette destruction partielle, véritable prouesse technique a fait disparaître 162 logements. Il s’agit en l’occurrence de démolir partiellement l'immeuble puis de reconstruire, en pignon, de nouveaux appartements, environ une trentaine, aux normes en vigueur. L'espace dégagé permettra la création d'une rue, qui facilitera la traversée du Plateau de la Duchère de bout en bout, ainsi que l’accès au futur centre du quartier.
La société CE-BTP Démolition, en charge de la destruction, a du tout d’abord grignoter un pan complet de l’immeuble- une allée de 15 étages- pour désolidariser la partie déjà réhabilitée de celle à démolir. La structure de la partie à détruire a ensuite été allégée au moyen d’un « déshabillage » pour que, lors de l'implosion, elle s’écrase sur elle-même comme un château de carte.
Près de 1500 trous ont été percés dans la barre pour y introduire une centaine de kilos de dynamite.
Selon l'OPAC du Grand Lyon, gestionnaire de la «barre des 200» construite au début des années 60, 113 ménages habitaient dans la partie détruite. Tous ses habitants ont été relogés selon leur souhait. Beaucoup ont voulu rester dans ce quartier réputé invivable, et qui est devenu au fil des ans un des symboles de l’insécurité dans l’agglomération lyonnaise. Certains ont simplement préféré s’installer un peu plus loin dans la barre.
La démolition de la barre des 200 est un des quinze Grands Projets de Ville (GPV) signés entre l'Etat et les collectivités locales et vise à réhabiliter l’ensemble du quartier de La Duchère. Le projet de réhabilitation, doté d’une enveloppe de 145 millions d’euros, prévoit la destruction puis la reconstruction partielle de 1500 logements sociaux, avec l’objectif de réduire la part du logement social à La Duchère à 60% contre 80% actuellement. Par ailleurs, la destruction de la barre des 260, qui fait face à la barre des 200, est déjà programmée pour 2005.
La société CE-BTP Démolition, en charge de la destruction, a du tout d’abord grignoter un pan complet de l’immeuble- une allée de 15 étages- pour désolidariser la partie déjà réhabilitée de celle à démolir. La structure de la partie à détruire a ensuite été allégée au moyen d’un « déshabillage » pour que, lors de l'implosion, elle s’écrase sur elle-même comme un château de carte.
Près de 1500 trous ont été percés dans la barre pour y introduire une centaine de kilos de dynamite.
Selon l'OPAC du Grand Lyon, gestionnaire de la «barre des 200» construite au début des années 60, 113 ménages habitaient dans la partie détruite. Tous ses habitants ont été relogés selon leur souhait. Beaucoup ont voulu rester dans ce quartier réputé invivable, et qui est devenu au fil des ans un des symboles de l’insécurité dans l’agglomération lyonnaise. Certains ont simplement préféré s’installer un peu plus loin dans la barre.
La démolition de la barre des 200 est un des quinze Grands Projets de Ville (GPV) signés entre l'Etat et les collectivités locales et vise à réhabiliter l’ensemble du quartier de La Duchère. Le projet de réhabilitation, doté d’une enveloppe de 145 millions d’euros, prévoit la destruction puis la reconstruction partielle de 1500 logements sociaux, avec l’objectif de réduire la part du logement social à La Duchère à 60% contre 80% actuellement. Par ailleurs, la destruction de la barre des 260, qui fait face à la barre des 200, est déjà programmée pour 2005.
