FINANCEMENT. Dans le cadre du plan Juncker, la Banque européenne d'investissement (BEI) et quatre offices publics de l'habitat ont signé un contrat de financement de 107 millions d'euros sur 5 ans afin de construire 1.300 logements neufs et à en réhabilités 4.200 autres. C'est la première fois que des bailleurs sociaux sollicitent la BEI en direct.
C'est la première que des bailleurs sociaux sollicitent en direct la Banque européenne d'investissement (BEI). Oise Habitat, l'Opac d'Amiens, l'Opal (Aisne) et Reims Habitat ont signé un contrat de financement à hauteur de 107 millions d'euros sur 5 ans avec la BEI. Cette enveloppe permettra de financer la construction de 1.300 logements neufs et 4.200 réhabilitations, dont le montant d'investissement total est de 326 millions d'euros. Cette opération s'inscrit dans le cadre du plan Juncker, l'objectif de l'Union européenne est d'investir dans des territoires où réside "une population plus défavorisée". "Ce financement va permettre aux offices de poursuivre leurs ambitions en matière de construction et de rénovation énergétique dans un contexte de restriction budgétaire", indique Bernard Domart, directeur général d'Oise Habitat et président du réseau Canopée, qui réunit les quatre bailleurs sociaux.
Pour le vice-président de la BEI, Ambroise Fayolle, "le logement est un facteur essentiel pour favoriser le retour à l'emploi des populations les plus fragiles et en soutenant les offices publics HLM, l'Europe démontre très concrètement qu'elle s'attache à favoriser le développement économique de tous les territoires". L'Union européenne précise que les prêts qu'elle propose viennent en complément des dispositifs de financements classiques, notamment ceux de la Banque des territoires, qui reste le financeur principal. A ce jour, la BEI a accordé un total de 15 milliards d'euros pour 76 projets de rénovation et de construction dans douze pays (Autriche, Belgique, France, Allemagne, Irlande, Italie, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Espagne et Royaume-Uni).