Les Parisiens achètent de plus en plus en proche banlieue - principalement en petite couronne (Hauts de Seine, Saint-Saint-Denis et Val-de-Marne) - entraînant une forte hausse des prix dans ces zones.
Il est des idées reçues qui ont la vie dure. Ainsi, les banlieues et particulièrement la banlieue parisienne, sont encore assez souvent assimilées à des zones de non droit où tout au moins des espaces dortoirs où se concentrent les population les plus pauvres.
«Cest exactement le contraire» affirme le sociologue Gérard Mermet qui vient de réaliser une étude sur les Français et le logement pour Promo Expo Conseil, lorganisateur des salons de limmobilier de Paris, Lyon et Toulouse. «Les ménages à bas niveau de vie sont proportionnellement plus nombreux dans les villes-centres que dans les banlieues. 65% des ménages pauvres (dont le revenu se situe dans le premier décile) y habitent, contre 35 % en banlieue, alors que la répartition pour lensemble de la population urbaine est respectivement de 57% et 43%» explique-t-il.
Cette analyse est en partie confirmée par la dernière étude de la Chambre des notaires de la région parisienne, même si cette région est un peu atypique par rapport aux grandes agglomérations de province. Selon les notaires, les Parisiens achètent de plus en plus en proche banlieue - Petite couronne (Hauts de Seine, Saint-Saint-Denis et Val-de-Marne)- ce qui entraîne un renchérissement des prix de vente des logements dans cette zone, ainsi par ricochet qu'en grande banlieue.
Des communes comme Clichy-sous-Bois et Asnières (Hauts-de-Seine) ou Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne) ont vu au troisième trimestre 2003 les prix des appartements augmenter de plus de 20% sur la même période de 2002 (respectivement +37,9%, +21,8% et 26,9%). La ville de Montrouge (Hauts-de-Seine) a frôlé les 20% d'augmentation (+19,7%).
Au total, sur la Petite Couronne, la croissance des prix au troisième trimestre 2003 a été de 12,7% sur un an avec un prix moyen de 2.303 euros au mètre carré tandis qu'à Paris les prix ont augmenté de 12,4% pour les appartements anciens avec un prix moyen au m2 de 3.850 euros.
Ce phénomène de déplacement de la demande du centre de Paris vers les quartiers périphériques, de Paris vers la Petite couronne et de cette dernière vers la Grande couronne est observé depuis déjà plusieurs trimestres, soulignent les notaires.
«Cest exactement le contraire» affirme le sociologue Gérard Mermet qui vient de réaliser une étude sur les Français et le logement pour Promo Expo Conseil, lorganisateur des salons de limmobilier de Paris, Lyon et Toulouse. «Les ménages à bas niveau de vie sont proportionnellement plus nombreux dans les villes-centres que dans les banlieues. 65% des ménages pauvres (dont le revenu se situe dans le premier décile) y habitent, contre 35 % en banlieue, alors que la répartition pour lensemble de la population urbaine est respectivement de 57% et 43%» explique-t-il.
Cette analyse est en partie confirmée par la dernière étude de la Chambre des notaires de la région parisienne, même si cette région est un peu atypique par rapport aux grandes agglomérations de province. Selon les notaires, les Parisiens achètent de plus en plus en proche banlieue - Petite couronne (Hauts de Seine, Saint-Saint-Denis et Val-de-Marne)- ce qui entraîne un renchérissement des prix de vente des logements dans cette zone, ainsi par ricochet qu'en grande banlieue.
Des communes comme Clichy-sous-Bois et Asnières (Hauts-de-Seine) ou Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne) ont vu au troisième trimestre 2003 les prix des appartements augmenter de plus de 20% sur la même période de 2002 (respectivement +37,9%, +21,8% et 26,9%). La ville de Montrouge (Hauts-de-Seine) a frôlé les 20% d'augmentation (+19,7%).
Au total, sur la Petite Couronne, la croissance des prix au troisième trimestre 2003 a été de 12,7% sur un an avec un prix moyen de 2.303 euros au mètre carré tandis qu'à Paris les prix ont augmenté de 12,4% pour les appartements anciens avec un prix moyen au m2 de 3.850 euros.
Ce phénomène de déplacement de la demande du centre de Paris vers les quartiers périphériques, de Paris vers la Petite couronne et de cette dernière vers la Grande couronne est observé depuis déjà plusieurs trimestres, soulignent les notaires.