Initiateur du Grenelle de lenvironnement, Jean-Louis Borloo sest exprimé jeudi à la conférence internationale sur le climat de Bali. Il a défendu entre autres la performance énergétique des bâtiments. Il a également appelé tous les pays industrialisés à se mobiliser. Pour linstant, les Etats-Unis nont pas encore donné de signes forts en faveur de la réduction de CO2. Explications.
Le ministre de lEcologie, du développement et de lAménagement durables, Jean-Louis Borloo, est intervenu jeudi lors de la conférence sur le climat de Bali pour sensibiliser tous les pays industrialisés à limportance de trouver une feuille de route chiffré pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Il a souligné lurgence de mobiliser les marchés, les entreprises, les chercheurs sur les normes à appliquer aux énergies renouvelables, la performance énergétique des bâtiments ou encore les émissions des automobiles. Il sest directement adressé aux pays industrialisés les incitants à sengager dans les conditions définies par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec). Il a donc lancé des idées comme la mise en place daccords sectoriels sur laluminium, le ciment, lacier mais également la réalisation de chantiers de performance énergétique, lintroduction progressive dun prix écologique dans les échanges et le développement des énergies renouvelables. Il a aussi évoqué «un soutien au transfert de technologie» afin de «pousser vers de nouvelles innovations et de meilleures performances».
Sappuyant sur lexpérience du Grenelle de lenvironnement, il a proposé lorganisation d«un comité durgence, pour recenser les besoins les plus urgents, les capacités disponibles pour mettre en uvre sans attendre tous les chantiers».
«Une affaire de progrès. Une affaire de justice»
Il a conclu son allocution par un grand espoir : «Je fais un rêve : cest quà Copenhague, les mêmes applaudissements qui ont salué ici la ratification par lAustralie du protocole de Kyoto, saluent lengagement des autres grandes économies. Cest une affaire de progrès, cest une affaire de justice».
Les Etats-Unis réticents à sengager
Mais pour arriver à cet objectif, reste encore à convaincre certains pays réticents. Notamment les Etats-Unis qui ne soutiennent pas la proposition du Giec de réduire de 25 à 40% d'ici 2020 des émissions des gaz à effet de serre dans les pays développés. Pour faire pression, lUnion européenne a même menacé de ne pas se rendre à la réunion des principaux pays émetteurs de gaz à effet de serre qu'organisent les Etats-Unis en janvier à Hawaï. Cest dans ce climat quAl Gore, prix Nobel de la paix et fervent défenseur de la cause écologique, a proposé de faire un accord sans les Etats-Unis.
Il a souligné lurgence de mobiliser les marchés, les entreprises, les chercheurs sur les normes à appliquer aux énergies renouvelables, la performance énergétique des bâtiments ou encore les émissions des automobiles. Il sest directement adressé aux pays industrialisés les incitants à sengager dans les conditions définies par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec). Il a donc lancé des idées comme la mise en place daccords sectoriels sur laluminium, le ciment, lacier mais également la réalisation de chantiers de performance énergétique, lintroduction progressive dun prix écologique dans les échanges et le développement des énergies renouvelables. Il a aussi évoqué «un soutien au transfert de technologie» afin de «pousser vers de nouvelles innovations et de meilleures performances».
Sappuyant sur lexpérience du Grenelle de lenvironnement, il a proposé lorganisation d«un comité durgence, pour recenser les besoins les plus urgents, les capacités disponibles pour mettre en uvre sans attendre tous les chantiers».
«Une affaire de progrès. Une affaire de justice»
Il a conclu son allocution par un grand espoir : «Je fais un rêve : cest quà Copenhague, les mêmes applaudissements qui ont salué ici la ratification par lAustralie du protocole de Kyoto, saluent lengagement des autres grandes économies. Cest une affaire de progrès, cest une affaire de justice».
Les Etats-Unis réticents à sengager
Mais pour arriver à cet objectif, reste encore à convaincre certains pays réticents. Notamment les Etats-Unis qui ne soutiennent pas la proposition du Giec de réduire de 25 à 40% d'ici 2020 des émissions des gaz à effet de serre dans les pays développés. Pour faire pression, lUnion européenne a même menacé de ne pas se rendre à la réunion des principaux pays émetteurs de gaz à effet de serre qu'organisent les Etats-Unis en janvier à Hawaï. Cest dans ce climat quAl Gore, prix Nobel de la paix et fervent défenseur de la cause écologique, a proposé de faire un accord sans les Etats-Unis.