Cette baisse devrait d'abord profiter aux particuliers qui empruntent pour acheter un logement et aux professionnels du secteur: son impact sur le crédit à la consommation est plus incertain.
La détente monétaire annoncée jeudi "a un impact direct sur les taux variables des prêts immobiliers qui devraient passer en-dessous des 3% (hors assurance) dans les semaines ou les mois qui viennent et pourraient atteindre 2,70%", estime Marc Siroteau, courtier chez Meilleur-taux.com à Paris.
Les taux variables, qui tournent autour de 3,20% aujourd'hui, avaient déjà entamé leur baisse car les marchés ont partiellement anticipé la réduction d'un demi-point à 2% du taux directeur de la BCE, selon M. Siroteau. Au début de l'année, ils évoluaient autour de 3,50%.
L'impact du geste de la BCE sur les taux fixes des emprunts immobiliers devrait en revanche être moindre. "Ils vont sans doute baisser de 0,10 ou de 0,15, peut-être 0,20% mais pas plus car ils sont déjà à des niveaux exceptionnellement bas", poursuit M. Siroteau.
Les taux fixes des prêts immobiliers oscillent actuellement autour de 4% à 15 ans, contre 5,20% environ il y a un an, pour un client cadre, selon lui.
"C'est moins la baisse des taux annoncée jeudi que le fait que la BCE ait laissé entrevoir la perspective d'un nouveau relâchement dans les mois à venir, qui devrait influer sur les taux fixes", explique le courtier.
La baisse des taux fixe n'interviendra que si l'institut d'émission tient cette promesse voilée, résume-t-il.
Du coup, le courtier en ligne, un des leaders du secteur avec notamment ACE immobilier ou empruntis.com, s'attend à une hausse de l'ordre de 10% de son activité dans les mois qui viennent.
L'enthousiasme est plus modéré du côté du crédit à la consommation, même si nombre d'économistes soulignent l'effet positif du recul du loyer de l'argent sur ce secteur. Tous ses spécialistes ne semblent pas pressés de baisser les prix.
Chez Cetelem par exemple, la filiale de crédit à la consommation de BNP Paribas, on indique ne pas avoir pris de décision pour l'instant sur les taux. "On travaille avec des montants de crédits qui sont faibles, la baisse des taux joue beaucoup moins que pour les gens qui font du crédit immobilier", souligne Pascal Roussarie, à la direction de la communication.
"Nous sommes déjà sur des taux très faibles, avec des taux voitures à 6% ou 5%, c'est difficile de pouvoir les réduire encore", ajoute-t-il.
Au delà, avant d'emprunter, pour les particuliers, la question est de savoir quelles conséquences la baisse des taux de la BCE va avoir sur l'emploi. Théoriquement, le moindre coût du crédit incite les entreprises à investir.
Les taux variables, qui tournent autour de 3,20% aujourd'hui, avaient déjà entamé leur baisse car les marchés ont partiellement anticipé la réduction d'un demi-point à 2% du taux directeur de la BCE, selon M. Siroteau. Au début de l'année, ils évoluaient autour de 3,50%.
L'impact du geste de la BCE sur les taux fixes des emprunts immobiliers devrait en revanche être moindre. "Ils vont sans doute baisser de 0,10 ou de 0,15, peut-être 0,20% mais pas plus car ils sont déjà à des niveaux exceptionnellement bas", poursuit M. Siroteau.
Les taux fixes des prêts immobiliers oscillent actuellement autour de 4% à 15 ans, contre 5,20% environ il y a un an, pour un client cadre, selon lui.
"C'est moins la baisse des taux annoncée jeudi que le fait que la BCE ait laissé entrevoir la perspective d'un nouveau relâchement dans les mois à venir, qui devrait influer sur les taux fixes", explique le courtier.
La baisse des taux fixe n'interviendra que si l'institut d'émission tient cette promesse voilée, résume-t-il.
Du coup, le courtier en ligne, un des leaders du secteur avec notamment ACE immobilier ou empruntis.com, s'attend à une hausse de l'ordre de 10% de son activité dans les mois qui viennent.
L'enthousiasme est plus modéré du côté du crédit à la consommation, même si nombre d'économistes soulignent l'effet positif du recul du loyer de l'argent sur ce secteur. Tous ses spécialistes ne semblent pas pressés de baisser les prix.
Chez Cetelem par exemple, la filiale de crédit à la consommation de BNP Paribas, on indique ne pas avoir pris de décision pour l'instant sur les taux. "On travaille avec des montants de crédits qui sont faibles, la baisse des taux joue beaucoup moins que pour les gens qui font du crédit immobilier", souligne Pascal Roussarie, à la direction de la communication.
"Nous sommes déjà sur des taux très faibles, avec des taux voitures à 6% ou 5%, c'est difficile de pouvoir les réduire encore", ajoute-t-il.
Au delà, avant d'emprunter, pour les particuliers, la question est de savoir quelles conséquences la baisse des taux de la BCE va avoir sur l'emploi. Théoriquement, le moindre coût du crédit incite les entreprises à investir.