Les prix de l'immobilier au Royaume-Uni ont reculé de 1,2% en juin par rapport à mai. En revanche, ils ont progressé de 9,4% par rapport à juin 2005, selon une étude mensuelle publiée jeudi par la banque Halifax.
«Le niveau de l'activité semble avoir ralenti ces derniers mois. Le nombre d'emprunts immobiliers autorisés de mars à mai est en baisse de 4% par rapport au trois mois précédents en données ajustées des variations saisonnières», a indiqué la banque. Sur le premier semestre, les prix ont augmenté de 4,5%, avec une hausse de 2,6% au deuxième trimestre.
Le taux de hausse des prix en glissement annuel, de 26,4% au deuxième trimestre 2004, était tombé à 2,3% en juillet 2005, conséquence du relèvement des taux d'intérêt de la Banque d'Angleterre. Il est depuis remonté progressivement et approche de nouveau les 10%. Le mois dernier, le prix moyen d'un logement standard sélevait à 176.509 livres (254.626 euros).
«La baisse surprise de 1,2% des prix de l'immobilier en juin, après la hausse de seulement 0,1% en mai, apporte une preuve supplémentaire de la perte de vitesse récente du marché» a commenté Howard Archer, économiste de Global Insight, qui y voit la conséquence de la pression financière mise sur les ménages britanniques par la croissance modeste de leur salaire comparé à la flambée des factures énergétiques.
Il estime que la perspective d'un relèvement des taux d'intérêt d'ici la fin de l'année devrait peser encore davantage sur les prix dans les prochains mois en décourageant les primo-accédants à la propriété.
Le taux de hausse des prix en glissement annuel, de 26,4% au deuxième trimestre 2004, était tombé à 2,3% en juillet 2005, conséquence du relèvement des taux d'intérêt de la Banque d'Angleterre. Il est depuis remonté progressivement et approche de nouveau les 10%. Le mois dernier, le prix moyen d'un logement standard sélevait à 176.509 livres (254.626 euros).
«La baisse surprise de 1,2% des prix de l'immobilier en juin, après la hausse de seulement 0,1% en mai, apporte une preuve supplémentaire de la perte de vitesse récente du marché» a commenté Howard Archer, économiste de Global Insight, qui y voit la conséquence de la pression financière mise sur les ménages britanniques par la croissance modeste de leur salaire comparé à la flambée des factures énergétiques.
Il estime que la perspective d'un relèvement des taux d'intérêt d'ici la fin de l'année devrait peser encore davantage sur les prix dans les prochains mois en décourageant les primo-accédants à la propriété.