Le ralentissement du secteur immobilier s'est confirmé en août aux Etats-Unis, avec une baisse des volumes de ventes dans l'ancien et, pour la première fois en onze ans, une baisse des prix.
Le ralentissement immobilier déteint sur le prix à lachat ! Le groupement national des agents immobiliers (NAR) a annoncé lundi que les reventes de logements ont reculé de 0,5% par rapport à juillet à 6,30 millions d'unités, en rythme annuel. Cest le cinquième mois consécutif de baisse. David Lereah, chef économiste de la NAR, s'est toutefois réjoui de ce chiffre moins mauvais qu'attendu. Il indique que ce résultat « laisse penser que le marché a pris un rythme plus tenable ».
Le ralentissement est cependant bien présent ! Les reventes ont en effet chuté de 12,6%, par rapport à août 2005 et s'inscrivent dans un contexte de nette décélération du secteur. Ce phénomène inquiète les économistes qui craignent un impact négatif sur la croissance.
Signe de la mauvaise santé du marché, le nombre de logements anciens sur le marché a continué de progresser (+1,5%). Il faudra ainsi 7,5 mois pour les écouler au rythme des ventes d'août, soit le niveau le plus élevé depuis avril 1993. Ce gonflement des stocks devrait inciter les vendeurs à modérer leurs prétentions. « Dans certaines régions, les vendeurs ne font pas de concessions suffisantes sur les prix, donc leurs biens restent sur le marché et contribuent au gonflement des stocks », a souligné Thomas Stevens, le président de la NAR. Mais là aussi un infléchissement commence à se faire sentir.
Le prix médian des logements revendus a baissé de 1,7% par rapport à août 2005, à 225.000 dollars. C'est le premier recul annuel enregistré depuis avril 1995.
Le ralentissement est cependant bien présent ! Les reventes ont en effet chuté de 12,6%, par rapport à août 2005 et s'inscrivent dans un contexte de nette décélération du secteur. Ce phénomène inquiète les économistes qui craignent un impact négatif sur la croissance.
Signe de la mauvaise santé du marché, le nombre de logements anciens sur le marché a continué de progresser (+1,5%). Il faudra ainsi 7,5 mois pour les écouler au rythme des ventes d'août, soit le niveau le plus élevé depuis avril 1993. Ce gonflement des stocks devrait inciter les vendeurs à modérer leurs prétentions. « Dans certaines régions, les vendeurs ne font pas de concessions suffisantes sur les prix, donc leurs biens restent sur le marché et contribuent au gonflement des stocks », a souligné Thomas Stevens, le président de la NAR. Mais là aussi un infléchissement commence à se faire sentir.
Le prix médian des logements revendus a baissé de 1,7% par rapport à août 2005, à 225.000 dollars. C'est le premier recul annuel enregistré depuis avril 1995.