Selon le cabinet Insignia-Bourdais, les loyers de bureaux ont baissé de 6% en moyenne en 2002 et l'ajustement des prix devrait se poursuivre en 2003.
Comme leurs confrères qui se sont déjà exprimés sur ce sujet, les agents d'Insignia-Bourdais estiment que cette baisse s'explique par la morosité de l'environnement et par l'offre importante de surfaces à louer, face à une demande en recul.
Ce recul intervient après trois années de hausse, de 17% en 1999, de 42% en 2000 et de 9% en 2001. Selon la qualité et l'emplacement des surfaces, les loyers ont différemment évolués, laissant observer " un marché à deux vitesse ", selon les termes de Jean-Claude Bourdais, le PDG de la société, avec des loyers stables ou en hausse pour les emplacements de choix et en recul pour les petites et moyennes surfaces, et les mauvaises localisations.
Néanmoins, le risque d'une " surchauffe du marché " et d'une crise qui se profilerait est exclus. L'offre de bureaux a certes augmenté, passant d'une situation de rareté à une stabilisation où les acteurs ont désormais le choix, mais le marché va s'équilibrer dans les prochaines années car les principales livraisons de nouveaux bureaux viennent d'avoir lieu.
Les professionnels soulignent que le taux actuel de vacance de 5,8% reste inférieur au seuil considéré comme normal de 7%. En 2002, l'offre de surfaces à louer est passée de 1,33 millions de mètres carrés à 2,64 millions, soit un doublement en un an.
Les agents se sont affirmés satisfaits par le nombre de locations effectivement réalisées, qui marque un recul de 11%, " soit un niveau final satisfaisant et qui prouve la résistance de l'immobilier d'entreprise par rapport au contexte économique général ", a indiqué Jean-Claude Bourdais.
Ce recul intervient après trois années de hausse, de 17% en 1999, de 42% en 2000 et de 9% en 2001. Selon la qualité et l'emplacement des surfaces, les loyers ont différemment évolués, laissant observer " un marché à deux vitesse ", selon les termes de Jean-Claude Bourdais, le PDG de la société, avec des loyers stables ou en hausse pour les emplacements de choix et en recul pour les petites et moyennes surfaces, et les mauvaises localisations.
Néanmoins, le risque d'une " surchauffe du marché " et d'une crise qui se profilerait est exclus. L'offre de bureaux a certes augmenté, passant d'une situation de rareté à une stabilisation où les acteurs ont désormais le choix, mais le marché va s'équilibrer dans les prochaines années car les principales livraisons de nouveaux bureaux viennent d'avoir lieu.
Les professionnels soulignent que le taux actuel de vacance de 5,8% reste inférieur au seuil considéré comme normal de 7%. En 2002, l'offre de surfaces à louer est passée de 1,33 millions de mètres carrés à 2,64 millions, soit un doublement en un an.
Les agents se sont affirmés satisfaits par le nombre de locations effectivement réalisées, qui marque un recul de 11%, " soit un niveau final satisfaisant et qui prouve la résistance de l'immobilier d'entreprise par rapport au contexte économique général ", a indiqué Jean-Claude Bourdais.