RÉACTIONS. Les propos tenus par le ministre du budget sur les coupes à attendre dans les politiques du logement ne passent pas auprès d'un secteur qui se considère en grave crise, chiffres de la construction à l'appui. L'Union sociale pour l'habitat et Action Logement expriment leur vive opposition.


"On sait qu'on dépense beaucoup plus que nos voisins européens sans qu'on puisse dire que nos résultats soient particulièrement meilleurs". La phrase est du ministre du budget, Gabriel Attal, qui s'est exprimé à plusieurs reprises dans la presse pour prévenir que parmi les secteurs sur lesquelles le gouvernement compte faire des économies dans le budget de l'année prochaine, figurait le logement (ainsi que le travail). Ceci, moins d'une semaine après que le chef de l'Etat a fustigé, dans la presse, "un système de sur-dépenses publiques pour de l'inefficacité collective".

 

Des propos qui ne passent pas, alors que promoteurs, bailleurs sociaux, professionnels de l'immobilier alertent, depuis des mois, sur la crise qui couve, particulièrement dans la production neuve, et que des chiffres catastrophiques ont été dévoilés, le 16 mai, par le service des statistiques du gouvernement, le jour-même où Gabriel Attal prononçait ces mots à la télévision.

 

 

 

"Si le modèle c'est la Roumanie, que le ministre le dise"

 

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