L'Association régionale des maîtres d'ouvrage sociaux (Armos) de Guadeloupe a estimé, dans un communiqué du 7 février, que les dispositions du projet de loi-programme pour l'outre-mer ne répondaient pas tout à fait aux besoins liés à la crise du logement dans les DOM. Cette annonce fait suite à une déclaration du secrétaire d'Etat à l'Outre-mer Christian Estrosi à ce sujet.
L'Armos regroupe l'ensemble des bailleurs de logements sociaux de Guadeloupe. Elle estime que les dispositions prévues dans le projet de loi-programme pour l'Outre-mer «ne répondent en aucun cas à la gravité de la crise du logement dans les DOM».
«Nous savons depuis longtemps que la suppression de la défiscalisation pour l'accès à la propriété et le logement libre est contraire à une politique cohérente du logement» a affirmé Jean-Paul Fischer, le président de l'Armos-Guadeloupe. L'association souligne, comme elle le fait depuis sa création il y a deux ans, l'insuffisance de la Ligne budgétaire unique (LBU). L'Etat contribue via celle-ci à financer la construction de logements sociaux en outre-mer.
Le président de l'association a estimé que «seuls la modification des paramètres de financement et l'augmentation de la LBU sont de nature à assurer une relance de la filière». Il a trouvé «regrettable» que les mesures exposées mercredi par Christian Estrosi et prévues par le projet de loi-programme en préparation «soient annoncées sans aucune concertation préalable avec les organisations professionnelles des DOM».
«Nous savons depuis longtemps que la suppression de la défiscalisation pour l'accès à la propriété et le logement libre est contraire à une politique cohérente du logement» a affirmé Jean-Paul Fischer, le président de l'Armos-Guadeloupe. L'association souligne, comme elle le fait depuis sa création il y a deux ans, l'insuffisance de la Ligne budgétaire unique (LBU). L'Etat contribue via celle-ci à financer la construction de logements sociaux en outre-mer.
Le président de l'association a estimé que «seuls la modification des paramètres de financement et l'augmentation de la LBU sont de nature à assurer une relance de la filière». Il a trouvé «regrettable» que les mesures exposées mercredi par Christian Estrosi et prévues par le projet de loi-programme en préparation «soient annoncées sans aucune concertation préalable avec les organisations professionnelles des DOM».