La coalition dirigée par les Etats-Unis a donné dix millions de dollars qui doivent être dépensés dans les trois prochains mois afin que Bagdad puisse se refaire une beauté après des années de guerre et de sanctions.
Mais il y a une condition, a affirmé le porte-parole de la coalition Michael Hardiman. "Les fonds seront partagés de manière équitable entre les neuf municipalités de la capitale et doivent être utilisés avant le transfert des pouvoirs (à un exécutif irakien) le 30 juin".
La coalition a demandé à ces différentes municipalités de présenter des projets spécifiques pour réhabiliter les parcs, réparer les trottoirs, repeindre les murs et ériger des statues commémoratives.
"Cela dépend entièrement d'eux mais l'une des conditions posées est que cet argent soit utilisé dans des lieux publics et que les réalisations soient visibles par tous", a-t-il dit.
M. Hardiman a reconnu que ces 10 millions de dollars étaient largement insuffisants pour permettre à la ville de retrouver sa splendeur d'antan, mais il s'est dit confiant dans le fait que cette opération, "Bagdad Beauté", payée par les contribuables américains, donnera l'élan à d'autres initiatives.
L'an dernier, le Congrès américain a débloqué 18,4 milliards de dollars pour la reconstruction de l'Irak, dont la plus grande part est consacrée à la sécurité et à la réhabilitation des réseaux électrique, d'eau potable, d'évacuation des eaux usées et des routes.
"Quelque chose devait être dégagé, même si comparativement il s'agit d'un petit montant, pour l'embellissement de la ville", dit-il. La capitale irakienne compte environ cinq millions d'habitants.
"Nous leur avons précisé qu'ils devaient aller vite", a-t-il précisé, ajoutant que l'argent qui ne sera pas dépensé le 30 juin retournera à la coalition.
Les projets, qui devraient générer des centaines d'emplois, seront menés par des entrepreneurs irakiens et des organisations non-gouvernementales, alors que les troupes américaines fourniront l'équipement nécessaire.
Ceux qui ont connu la ville dans les années cinquante, soixante et soixante-dix, avant la série de guerres et le sanctions internationales qui ont mis à genoux le pays, se souviennent des parcs, du gazon entretenu et des palmiers flamboyants.
Aujourd'hui, les résidents se plaignent de la pénurie des services municipaux. Les ordures emplissent les rues en raison d'une collecte chaotique, les enfants jouent dans des cloaques, des mares d'eau stagnante et des gravats de maisons détruites par les bombardements.
"Je me rappelle avoir grandi dans le Bagdad des années cinquante. La ville était verte, il y avait des parcs, des fleurs partout. C'était comme être en Europe", se souvient Kassem al-Sabti, professeur à la faculté des Beaux-arts de l'université de Bagdad.
M. Sabti accueille favorablement l'initiative de la coalition tant qu'elle s'inscrit dans un programme respectant les règles de l'environnement et la loi.
Abdel Wahed al-Saadi, membre du conseil local de Karrada, qui contrôle huit districts, a affirmé que des comités ont commencé à élaborer différents projets pour améliorer leur quartier mais considère que le succès dépendra des conditions de sécurité, problème majeur du pays depuis le renversement du régime baassiste.
"Nous avons besoin de sécurité, d'honnêteté et de loyauté", dit-il.
La coalition a demandé à ces différentes municipalités de présenter des projets spécifiques pour réhabiliter les parcs, réparer les trottoirs, repeindre les murs et ériger des statues commémoratives.
"Cela dépend entièrement d'eux mais l'une des conditions posées est que cet argent soit utilisé dans des lieux publics et que les réalisations soient visibles par tous", a-t-il dit.
M. Hardiman a reconnu que ces 10 millions de dollars étaient largement insuffisants pour permettre à la ville de retrouver sa splendeur d'antan, mais il s'est dit confiant dans le fait que cette opération, "Bagdad Beauté", payée par les contribuables américains, donnera l'élan à d'autres initiatives.
L'an dernier, le Congrès américain a débloqué 18,4 milliards de dollars pour la reconstruction de l'Irak, dont la plus grande part est consacrée à la sécurité et à la réhabilitation des réseaux électrique, d'eau potable, d'évacuation des eaux usées et des routes.
"Quelque chose devait être dégagé, même si comparativement il s'agit d'un petit montant, pour l'embellissement de la ville", dit-il. La capitale irakienne compte environ cinq millions d'habitants.
"Nous leur avons précisé qu'ils devaient aller vite", a-t-il précisé, ajoutant que l'argent qui ne sera pas dépensé le 30 juin retournera à la coalition.
Les projets, qui devraient générer des centaines d'emplois, seront menés par des entrepreneurs irakiens et des organisations non-gouvernementales, alors que les troupes américaines fourniront l'équipement nécessaire.
Ceux qui ont connu la ville dans les années cinquante, soixante et soixante-dix, avant la série de guerres et le sanctions internationales qui ont mis à genoux le pays, se souviennent des parcs, du gazon entretenu et des palmiers flamboyants.
Aujourd'hui, les résidents se plaignent de la pénurie des services municipaux. Les ordures emplissent les rues en raison d'une collecte chaotique, les enfants jouent dans des cloaques, des mares d'eau stagnante et des gravats de maisons détruites par les bombardements.
"Je me rappelle avoir grandi dans le Bagdad des années cinquante. La ville était verte, il y avait des parcs, des fleurs partout. C'était comme être en Europe", se souvient Kassem al-Sabti, professeur à la faculté des Beaux-arts de l'université de Bagdad.
M. Sabti accueille favorablement l'initiative de la coalition tant qu'elle s'inscrit dans un programme respectant les règles de l'environnement et la loi.
Abdel Wahed al-Saadi, membre du conseil local de Karrada, qui contrôle huit districts, a affirmé que des comités ont commencé à élaborer différents projets pour améliorer leur quartier mais considère que le succès dépendra des conditions de sécurité, problème majeur du pays depuis le renversement du régime baassiste.
"Nous avons besoin de sécurité, d'honnêteté et de loyauté", dit-il.