Les sept nouveaux projets architecturaux présentés le 18 décembre pour reconstruire le World Trade Center rivalisent de grandeur et de démesure.
Des gratte-ciel plus hauts que les anciennes tours jumelles, des jardins suspendus à 300 mètres d'altitude, un mémorial flottant sur le fleuve Hudson, une flèche culminant à 541 mètres de haut baptisée " Les jardins du monde ", une symphonie de verre et d'acier. Voilà à quoi font appel les sept nouveaux projets architecturaux exhibés hier à New-York.
Les six projets présentés en juillet dernier n'avaient pas suscité d'enthousiasme particulier et avaient été perçus comme ternes et manquant d'imagination. Le nouveau concours lancé par les autorités new-yorkaises a réuni 407 cabinets internationaux d'architectes. Finalement, sept projets ont été retenus pour être soumis à la consultation populaire, qui se déroulera du 20 décembre au 2 février. A cette date, normalement, le lauréat sera désigné.
Contrairement aux projets présentés en juillet, qui faisaient une large part aux bureaux, pour des raisons financières notamment, les sept nouveaux se caractérisent par leur imagination, leur goût pour les jardins, et leur démesure. Ainsi, quatre d'entre eux se proposent de construire les tours les plus hautes du monde, détrônant par là les Petronas de Kuala Lumpur, qui culminent à 541 mètres.
" Un gratte-ciel s'élève au-dessus de ses prédécesseurs (...) restaurant le pic spirituel de la ville et créant un symbole qui parle de notre vitalité face au danger et de notre optimisme après la tragédie ", s'enthousiasme l'architecte Daniel Libeskind, auteur du musée juif à Berlin, et qui ne propose pourtant qu'une tour de 533 mètres.
La dimension symbolique du lieu est évidemment multiple, et à la source de la créativité des concurrents. Démoli, le World Trade Center (WTC) doit renaître de ses cendres, plus grand, plus beau, plus moderne, comme un nouveau phare, une nouvelle Babylone.
" Ces designs doivent transcender le présent, pour parler à nos enfants et à leurs enfants (...) et envoyer un message immortel ", affirme John Whitehead, le président de la société Lower Manhattan Development Corporation (LMDC), chargée de diriger la campagne de reconstruction. Il a souligné, au cours de la présentation des nouveaux projets, que ces derniers avaient tous en commun le thème de la renaissance.
Le projet le plus avant-gardiste est celui présenté par une équipe de jeunes architectes internationaux, réunis sous l'appellation " United Architects ". Ils proposent de construire cinq immeubles de verre, géants, qui seraient reliés entre eux au niveau du 60ème étage pour former sur cinq étages une " ville dans le ciel ".
Le projet développé par l'agence new-yorkaise THINH se propose de construire la tour la plus haute du monde, culminant à 640 mètres. L'agence rêve d'ériger le " World Cultural Center " : deux immenses treillis d'acier s'élevant dans le ciel et comprenant des salles de concert, de théâtre ou de cinéma avec au sommet deux grands parcs arborés.
Richard Meier, auteur du musée Getty à Los Angeles, imagine un mémorial flottant sur le fleuve Hudson ainsi qu'un parc paré de 2.800 petites lumières, figurant les victimes de l'attaque du 11 septembre, qui fit officiellement 2.795 morts. Il imagine également cinq tours (photo), reliées entre elles comme les doigt d'une main.
Le britannique Norman Foster a pour sa part conçu deux immenses tours triangulaires de verre et d'acier qui, sous certains angles de vue, paraîtront s'enlacer dans le ciel pour n'en former qu'une. " La si caractéristique silhouette de New-York dans le ciel doit redevenir une réalité ", a indiqué le lord anglais, " nous proposons de rendre hommage à l'esprit positif de New-York avec une tour jumelle unique : la bâtiment le plus sûr, le plus écologique et le plus haut du monde ".
Tous les projets prévoient de ne rien construire au centre du WTC, conformément au souhait des familles des victimes. Ils laissent également vide un espace destiné à accueillir le mémorial, qui fera l'objet d'une compétition internationale devant être lancée au printemps 2003.
Les six projets présentés en juillet dernier n'avaient pas suscité d'enthousiasme particulier et avaient été perçus comme ternes et manquant d'imagination. Le nouveau concours lancé par les autorités new-yorkaises a réuni 407 cabinets internationaux d'architectes. Finalement, sept projets ont été retenus pour être soumis à la consultation populaire, qui se déroulera du 20 décembre au 2 février. A cette date, normalement, le lauréat sera désigné.
Contrairement aux projets présentés en juillet, qui faisaient une large part aux bureaux, pour des raisons financières notamment, les sept nouveaux se caractérisent par leur imagination, leur goût pour les jardins, et leur démesure. Ainsi, quatre d'entre eux se proposent de construire les tours les plus hautes du monde, détrônant par là les Petronas de Kuala Lumpur, qui culminent à 541 mètres.
" Un gratte-ciel s'élève au-dessus de ses prédécesseurs (...) restaurant le pic spirituel de la ville et créant un symbole qui parle de notre vitalité face au danger et de notre optimisme après la tragédie ", s'enthousiasme l'architecte Daniel Libeskind, auteur du musée juif à Berlin, et qui ne propose pourtant qu'une tour de 533 mètres.
La dimension symbolique du lieu est évidemment multiple, et à la source de la créativité des concurrents. Démoli, le World Trade Center (WTC) doit renaître de ses cendres, plus grand, plus beau, plus moderne, comme un nouveau phare, une nouvelle Babylone.
" Ces designs doivent transcender le présent, pour parler à nos enfants et à leurs enfants (...) et envoyer un message immortel ", affirme John Whitehead, le président de la société Lower Manhattan Development Corporation (LMDC), chargée de diriger la campagne de reconstruction. Il a souligné, au cours de la présentation des nouveaux projets, que ces derniers avaient tous en commun le thème de la renaissance.
Le projet le plus avant-gardiste est celui présenté par une équipe de jeunes architectes internationaux, réunis sous l'appellation " United Architects ". Ils proposent de construire cinq immeubles de verre, géants, qui seraient reliés entre eux au niveau du 60ème étage pour former sur cinq étages une " ville dans le ciel ".
Le projet développé par l'agence new-yorkaise THINH se propose de construire la tour la plus haute du monde, culminant à 640 mètres. L'agence rêve d'ériger le " World Cultural Center " : deux immenses treillis d'acier s'élevant dans le ciel et comprenant des salles de concert, de théâtre ou de cinéma avec au sommet deux grands parcs arborés.
Richard Meier, auteur du musée Getty à Los Angeles, imagine un mémorial flottant sur le fleuve Hudson ainsi qu'un parc paré de 2.800 petites lumières, figurant les victimes de l'attaque du 11 septembre, qui fit officiellement 2.795 morts. Il imagine également cinq tours (photo), reliées entre elles comme les doigt d'une main.
Le britannique Norman Foster a pour sa part conçu deux immenses tours triangulaires de verre et d'acier qui, sous certains angles de vue, paraîtront s'enlacer dans le ciel pour n'en former qu'une. " La si caractéristique silhouette de New-York dans le ciel doit redevenir une réalité ", a indiqué le lord anglais, " nous proposons de rendre hommage à l'esprit positif de New-York avec une tour jumelle unique : la bâtiment le plus sûr, le plus écologique et le plus haut du monde ".
Tous les projets prévoient de ne rien construire au centre du WTC, conformément au souhait des familles des victimes. Ils laissent également vide un espace destiné à accueillir le mémorial, qui fera l'objet d'une compétition internationale devant être lancée au printemps 2003.
