Faute de moyens financiers pour poursuivre son développement, la plate-forme d'achat sur Internet lancée en 1999 vient d'être mise en liquidation.
Elue meilleure start-up aux rencontres européennes du financement des nouvelles technologies de l'information et des communications de Capital-IT Capital-IT, en novembre dernier, B2Build a finalement été contrainte de jeter l'éponge. " Nous n'avons pas pu concrétiser nos négociations avec un repreneur et nous avons finalement décidé de mettre la SA en liquidation " explique Xavier de Cuverville, directeur marketing de B2Build.
Outre le fait que le marché du bâtiment n'est pas encore assez mûr pour électroniser ses achats, cet ancien directeur marketing de Sommer évoque surtout " l'impossibilité de lever des fonds en raison d'un marché des valeurs Internet psychologiquement bloqué ". " Notre projet prévoyait une deuxième tranche de levée de fonds. On avait simplement besoin d'un peu plus de temps " explique Xavier de Cuverville en rappelant que le projet a toujours eu comme objectif d'être rentable en 2002.
Du temps, de l'argent, mais aussi quelques clients car si B2build pouvait compter sur certain nombre de sociétés importantes - comme Hervé Thermique - les objectifs de 200 clients fin 2001 annoncés lors du lancement n'ont jamais pu être atteints et les responsables de la start-up reconnaissent que " le marché n'est certainement pas encore prêt ".
B2build - qui avait déjà gelé ses activités en Allemagne en mai dernier - employait 35 collaborateurs, la plupart issus de la construction (Bouygues,Tarkett Sommer, ABB, Isover, Sonepar, Descours et Cabaud ). L'objectif de ce site était de permettre aux sociétés de créer - via internet - leurs propres réseaux d'échanges commerciaux en " électronisant le quotidien pour optimiser les opérations récurrentes et dégager du temps pour se concentrer sur les transactions stratégiques ". L'objectif affiché était de réduire de 70 % les coûts administratifs des achats des entreprises clientes de la plate-forme. Lors d'une première levée de fond, ce site indépendant avait trouvé 7 millions de francs pour lancer le projet. La deuxième levée de fonds - dont l'objectif était de récolter une somme identique - n'a donc pas pu aboutir et a été fatale.
Outre le fait que le marché du bâtiment n'est pas encore assez mûr pour électroniser ses achats, cet ancien directeur marketing de Sommer évoque surtout " l'impossibilité de lever des fonds en raison d'un marché des valeurs Internet psychologiquement bloqué ". " Notre projet prévoyait une deuxième tranche de levée de fonds. On avait simplement besoin d'un peu plus de temps " explique Xavier de Cuverville en rappelant que le projet a toujours eu comme objectif d'être rentable en 2002.
Du temps, de l'argent, mais aussi quelques clients car si B2build pouvait compter sur certain nombre de sociétés importantes - comme Hervé Thermique - les objectifs de 200 clients fin 2001 annoncés lors du lancement n'ont jamais pu être atteints et les responsables de la start-up reconnaissent que " le marché n'est certainement pas encore prêt ".
B2build - qui avait déjà gelé ses activités en Allemagne en mai dernier - employait 35 collaborateurs, la plupart issus de la construction (Bouygues,Tarkett Sommer, ABB, Isover, Sonepar, Descours et Cabaud ). L'objectif de ce site était de permettre aux sociétés de créer - via internet - leurs propres réseaux d'échanges commerciaux en " électronisant le quotidien pour optimiser les opérations récurrentes et dégager du temps pour se concentrer sur les transactions stratégiques ". L'objectif affiché était de réduire de 70 % les coûts administratifs des achats des entreprises clientes de la plate-forme. Lors d'une première levée de fond, ce site indépendant avait trouvé 7 millions de francs pour lancer le projet. La deuxième levée de fonds - dont l'objectif était de récolter une somme identique - n'a donc pas pu aboutir et a été fatale.