Les avocats des anciens cadres SNCF jugés à Créteil pour corruption et recel d'abus de biens sociaux ont plaidé la relaxe à la fin d'un procès correctionnel de huit jours.
La 9e chambre correctionnelle rendra son jugement le 22 juillet indique l'AFP.
Rappelons que dix anciens cadres SNCF et un agent RATP détaché à la SNCF avaient reconnu avoir accepté des cadeaux, des voitures et des sommes d'argent importantes dans les années 1987-96, quand ils travaillaient sur le TGV Nord et sur les autres grands chantiers TGV français. Un seul responsable de la SNCF avait nié.
Leurs avocats ont cependant plaidé la relaxe car, selon eux, "il n'y a pas eu de pacte de corruption", les cheminots n'ayant pas accordé de contreparties ni de surfacturations aux responsables d'entreprises de travaux publics qui leur avaient fait des cadeaux.
Concernant le recel d'abus de biens sociaux, les anciens cheminots ont assuré avoir ignoré qu'il s'agissait de sorties d'argent illicites: ils croyaient que l'argent sortait de la poche de leur "ami", Bernard Wilhelm.
M. Wilhelm, métreur, patron de bureaux d'études SEC et S3B à Vincennes (Val-de-Marne), sous-traitant d'entreprises de travaux publics, était le principal prévenu de corruption active, épinglé au départ par le fisc. Il est décédé en 1999.
Rappelons que dix anciens cadres SNCF et un agent RATP détaché à la SNCF avaient reconnu avoir accepté des cadeaux, des voitures et des sommes d'argent importantes dans les années 1987-96, quand ils travaillaient sur le TGV Nord et sur les autres grands chantiers TGV français. Un seul responsable de la SNCF avait nié.
Leurs avocats ont cependant plaidé la relaxe car, selon eux, "il n'y a pas eu de pacte de corruption", les cheminots n'ayant pas accordé de contreparties ni de surfacturations aux responsables d'entreprises de travaux publics qui leur avaient fait des cadeaux.
Concernant le recel d'abus de biens sociaux, les anciens cheminots ont assuré avoir ignoré qu'il s'agissait de sorties d'argent illicites: ils croyaient que l'argent sortait de la poche de leur "ami", Bernard Wilhelm.
M. Wilhelm, métreur, patron de bureaux d'études SEC et S3B à Vincennes (Val-de-Marne), sous-traitant d'entreprises de travaux publics, était le principal prévenu de corruption active, épinglé au départ par le fisc. Il est décédé en 1999.