Le commissaire enquêteur vient de rendre un avis favorable sur le projet de révision simplifiée du PLU du site de Roland Garros (16e arrondissement de Paris). Reste plusieurs réserves à lever pour parfaire le dossier. Découvrez lesquelles.

Le commissaire enquêteur a remis son rapport à la Ville de Paris, suite à l'enquête publique portant sur le projet de révision simplifiée du PLU du site de Roland Garros (16e).

 

Si nombre d'associations, dont des associations de riverains ou de protection de l'environnement et du patrimoine, ont avancé plusieurs arguments à l'encontre du projet, le commissaire enquêteur a conclu son rapport en rendant un avis favorable. Il a considéré que «le fond du projet et le dossier de la révision simplifiée du PLU répondent à la notion d'intérêt général et garantissent la réalisation d'un projet cohérent par sa démarche et ses objectifs, dans le respect des enjeux environnementaux et patrimoniaux du site».

 

Des réserves…
Il a toutefois émis quelques réserves sur lesquelles la Fédération française de Tennis s'est déjà engagée. Il s'agit de la hauteur maximale des constructions dans les emprises du court Suzanne Lenglen et du futur Centre national d'entraînement (CNE). Ainsi, des adaptations du dossier soumis à l'enquête publique sont prévues afin de permettre la réalisation du CNE, tout en assurant son intégration dans le paysage urbain, la hauteur de ses constructions sera plafonnée à 21 mètres ; quant à la couverture du court Suzanne Lenglen, elle nécessite encore des études pour préciser les conditions de sa réalisation. «La hauteur maximale des constructions dans son emprise sera maintenue à 18 mètres dans l'attente du résultat de ces études», précise un communiqué de la Ville de Paris.

 

Les autres recommandations du commissaire enquêteur seront prises en compte par la Ville dans le cadre de la mise en œuvre de l'opération.
Dans un communiqué la Ville de Paris «se félicite de cet avis favorable, qui fait suite à ceux émis sur le projet de la FFT par la Commission départementale des Sites puis par la Commission supérieure des Sites, et qui marque une nouvelle étape importante de la procédure engagée pour la modernisation du stade de Roland Garros».

 

Reste que les associations de riverains ne devraient pas l'entendre de cette voix et devraient prochainement faire parler d'elles. Elles ont déjà présenté un contre-projet fin mai pour montrer leur désapprobation et leur mécontentement.

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