La cour d'appel de Montpellier vient de rendre un avis favorable à Jean-Michel Germa, ex-PDG et fondateur de la filiale de GDF Suez spécialisée dans les parcs éoliens, La Compagnie du Vent (LCV). Le litige l'opposant à l'énergéticien français concerne un projet de parc éolien en mer.

La cour d'appel de Montpellier s'est prononcée dans un arrêt en faveur de Jean-Michel Germa, ex-PDG et fondateur de la filiale de GDF Suez spécialisée dans les parcs éoliens, La Compagnie du Vent (LCV), dans le litige qui l'oppose à l'énergéticien.

 

De quoi s'agit-il ? Selon l'AFP qui s'est procuré un arrêt daté du 21 janvier, "la cour a rejeté la requête en référé de GDF Suez à la suite d'un blocage par la Soper, la société de Jean-Michel Germa, d'un accord de coopération entre LCV et GDF Suez sur un projet de parc éolien maritime, qu'elle jugeait contraire aux intérêts de la filiale". La cour a jugé que "la résistance de la Soper n'était "pas manifeste". La cour a condamné LCV et GDF Suez à payer à la Soper la somme de 3.000 euros au titre des frais de justice.

 

Réactions
A la suite de cet avis, Jean-Michel Germa a déclaré dans un communiqué : "Même si je me félicite de cette nouvelle victoire judiciaire, je regrette qu'elle intervienne si tardivement. Le temps de la justice et celui de l'entreprise sont malheureusement difficilement compatibles", a-t-il précisé, rappelant qu'il avait quitté son poste de PDG à la suite de ce désaccord, et qu'il regrettait la situation actuelle de la Compagnie du Vent. Selon lui, elle afficherait "un manque à gagner estimé à 245 millions d'euros". Situation réfutée par GDF Suez qui indique que "dans l'éolien, la capacité installée a augmenté de 200%, passant de 99 mégawatts en 2007 à 296 mégawatts au 31 décembre 2013". Et de conclure : "En 2014, LCV a lancé la construction de trois nouvelles centrales photovoltaïques et quatre nouveaux parcs éoliens".

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