Pour Luc Tardif, membre du CNOSF, chef de mission Sotchi, par ailleurs président de la Fédération française de Hockey-sur-Glace (FFHG) et directeur commercial de Quille Construction, filiale de Bouygues Construction, "tout était déjà prêt en septembre dernier". Ce fin connaisseur de la partie construction, qui s'y est déjà rendu six fois souligne : "En ce qui concerne la montagne, 'Rosa Khutor', même constat : tous les logements étaient complètement achevés. C'est du dernier cri ! De même, pour les transports, la sécurité, rien n'a été oublié."

 

Et d'ajouter : "Même si l'on sait que les conditions de travail devenues, aujourd'hui, un grand sujet polémique, ont été très difficiles notamment, pour les 15.000 compagnons basés en zone montagne, je pense que Sotchi surprendra beaucoup de nations".

 

"Or, maintenant que le CIO a accordé à la Russie les JO les plus chers de l'histoire, 36 milliards d'euros, la question est dans toutes les bouches des experts : quand stoppera-t-on la machine des JO ? Le football est déjà concerné par cette problématique à l'image du Qatar en 2022 et la Russie au Mondial 2018…. On est à la croisée des chemins car c'est désormais l'esprit des JO qui est en péril !", conclut Luc Tardif.

 

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