Le premier opérateur européen d'autoroutes à péages confirme sa volonté d'entrée en force dans le capital des ASF. Le gouvernement hésite sur la stratégie à suivre.
Les opérations se suivent et ne se ressemblent pas. Après le succès d'une première étape vers la privatisation des Autoroutes du Sud de la France, Bercy, qui travaille toujours de conserve avec la banque conseil HSBC semble hésiter sur la stratégie à adopter.
Vendredi 7 février, il avait annoncé son intention de favoriser l'ouverture du capital des ASF à un opérateur européen. Cela dans le but de limiter la concentration du secteur dans les mains des trois géants français déjà présents : Vinci, Eiffage et Bouygues.
En même temps, le calendrier semblait remis en cause. Pourquoi se précipiter, se demandait-on dans l'entourage de Francis Mer, le ministre de l'industrie et des finances. Le quotidien La Tribune affirmait ainsi dans son édition que si " le Trésor ne cache pas sa volonté de cueillir les fruits de la privatisation des autoroutes, dans l'entourage du ministre des Transports, Gilles de Robien, on s'interroge sur l'intérêt de l'opération ".
La privatisation partielle, à hauteur de 49%, de la Sanef, qui gère les autoroutes du Nord et de l'Est de la France, pourrait être programmée dès cette année.
Quoi qu'il en soit, les concurrents européens des trois majors françaises sont déjà sur les rangs. L'espagnol Abertis s'est officiellement exprimé, le 19 janvier, en faveur du rachat d'une partie du capital détenu par l'Etat français.
L'italien Autostrade vient de se manifester à nouveau, cherchant à profiter de la brèche ouverte la semaine dernière, avec l'annonce par Vinci d'un ratio d'endettement de 90%. Parallèlement, les principaux actionnaires d'Autostrade ont relevé leur offre d'achat du solde à 10 euros l'action, contre 9,5 auparavant.
Le holding Schemaventotto, dont la famille Benetton possède 60%, et qui détient 30% d'Autostrade, a jusqu'au 21 février pour porter sa participation à 66,7%, seuil bas pour considérer l'opération comme un succès.
Vendredi 7 février, il avait annoncé son intention de favoriser l'ouverture du capital des ASF à un opérateur européen. Cela dans le but de limiter la concentration du secteur dans les mains des trois géants français déjà présents : Vinci, Eiffage et Bouygues.
En même temps, le calendrier semblait remis en cause. Pourquoi se précipiter, se demandait-on dans l'entourage de Francis Mer, le ministre de l'industrie et des finances. Le quotidien La Tribune affirmait ainsi dans son édition que si " le Trésor ne cache pas sa volonté de cueillir les fruits de la privatisation des autoroutes, dans l'entourage du ministre des Transports, Gilles de Robien, on s'interroge sur l'intérêt de l'opération ".
La privatisation partielle, à hauteur de 49%, de la Sanef, qui gère les autoroutes du Nord et de l'Est de la France, pourrait être programmée dès cette année.
Quoi qu'il en soit, les concurrents européens des trois majors françaises sont déjà sur les rangs. L'espagnol Abertis s'est officiellement exprimé, le 19 janvier, en faveur du rachat d'une partie du capital détenu par l'Etat français.
L'italien Autostrade vient de se manifester à nouveau, cherchant à profiter de la brèche ouverte la semaine dernière, avec l'annonce par Vinci d'un ratio d'endettement de 90%. Parallèlement, les principaux actionnaires d'Autostrade ont relevé leur offre d'achat du solde à 10 euros l'action, contre 9,5 auparavant.
Le holding Schemaventotto, dont la famille Benetton possède 60%, et qui détient 30% d'Autostrade, a jusqu'au 21 février pour porter sa participation à 66,7%, seuil bas pour considérer l'opération comme un succès.
