Jean-François Roverato, président du groupe Eiffage s'est déclaré prêt à participer aux prochaines privatisations des sociétés d'autoroutes. Pour cela, il serait prêt à vendre ses participations dans ASF (Autoroutes du sud de la France) et Cofiroute.
Visiblement très intéressé par les prochaines privatisations d'autoroutes, Jean-François Roverato semble vouloir faire cavalier seul sur ce marché prometteur.
Ainsi, Eiffage, à la différence de Vinci, refuserait de monter davantage dans le capital d'ASF. En présentant les résultats semestriels du groupe, M. Roverato a même laissé entendre qu'il pourrait même vendre sa part dans la société d'autoroute, dont il a acquis près de 1% du capital. Il laisserait ainsi la voie libre à Vinci qui cherche à tout prix à se renforcer dans ce groupe.
Quand à Cofiroute, dont Eiffage détient 17%, cette participation pourrait être cédée, a-t-il indiqué. "Je n'exclus pas de descendre dans le capital de Cofiroute pour générer du cash", a-t-il déclaré, cash qui pourrait être utilisé pour les prochaines privatisations. Dans Cofiroute, Vinci détient 65% et Colas, filiale de Bouygues, 16,67%.
M. Roverato a expliqué avoir davantage intérêt à mobiliser ses forces pour les prochaines privatisations que pour les ASF où Vinci a déjà une position dominante, avec environ 16%.
Depuis plusieurs mois Antoine Zacharias, président de Vinci, cherche à marier Cofiroute avec ASF. Il espère que l'Etat va poursuivre l'ouverture du capital de cette société autoroutière, introduite en bourse en mars et encore détenue à 50,3% par l'Etat.
Ainsi, Eiffage, à la différence de Vinci, refuserait de monter davantage dans le capital d'ASF. En présentant les résultats semestriels du groupe, M. Roverato a même laissé entendre qu'il pourrait même vendre sa part dans la société d'autoroute, dont il a acquis près de 1% du capital. Il laisserait ainsi la voie libre à Vinci qui cherche à tout prix à se renforcer dans ce groupe.
Quand à Cofiroute, dont Eiffage détient 17%, cette participation pourrait être cédée, a-t-il indiqué. "Je n'exclus pas de descendre dans le capital de Cofiroute pour générer du cash", a-t-il déclaré, cash qui pourrait être utilisé pour les prochaines privatisations. Dans Cofiroute, Vinci détient 65% et Colas, filiale de Bouygues, 16,67%.
M. Roverato a expliqué avoir davantage intérêt à mobiliser ses forces pour les prochaines privatisations que pour les ASF où Vinci a déjà une position dominante, avec environ 16%.
Depuis plusieurs mois Antoine Zacharias, président de Vinci, cherche à marier Cofiroute avec ASF. Il espère que l'Etat va poursuivre l'ouverture du capital de cette société autoroutière, introduite en bourse en mars et encore détenue à 50,3% par l'Etat.