Automatisée

Alexandre Diepdalle, le coordinateur du chantier, explique : "La centrale a été conçue en respect avec tous les aspects Développement durable", évoquant la réduction des nuisances, le recyclage de l'eau ou les aspects de pénibilité du travail. Hautement automatisée, l'unité ne nécessite que 6 personnes pour fonctionner : un opérateur, deux manœuvres pour les opérations de maintenance standard (graissage, nettoyage des malaxeurs) et trois au poste de contrôle. Le fonctionnement de la centrale est le suivant : les granulats sont livrés par trois ou quatre trains chaque semaine emportant 1.300 tonnes chacun. Ils sont déchargés en quelques heures grâce à quatre extracteurs "sauterelles" mobiles qui se déplacent le long des voies et qui alimentent un tapis roulant en direct desservant les trémies. De son côté, le ciment (autre composant du béton) est livré de nuit ("off peak") par camion et stocké dans les silos. Lors de la production, granulats et ciment sont mélangés dans un malaxeur de grandes dimensions (4 m3) en présence d'eau et d'adjuvants, ces composés chimiques qui confèrent des propriétés particulières au matériau. Pour les bétons de spécialité, qui ne représentent que 10 % des volumes de production, un petit malaxeur de 2,5 m3 est également disponible.