Suite aux récentes déclarations de Sylvia Pinel, ministre de l'Artisanat et du Commerce, souhaitant porter des « ajustements » au régime des auto-entrepreneurs, la Fédération des Auto-Entrepreneurs et l'Union des auto-entrepreneurs l'ont rencontrée ce mardi au ministère du Redressement productif. Précisions.
Grégoire Leclercq, président de la Fédération des auto-entrepreneurs (FEDAE), et Cyrille Darrigade, vice-président, ont été reçus par Sylvia Pinel, ministre de l'Artisanat et du Commerce, ce mardi 19 juin, au ministère du Redressement Productif. Ensuite, c'était au tour de François Hurel, président de l'Union des auto-entrepreneurs (UAE) de rencontrer la ministre.
La raison ? La déclaration, le 5 juin dernier, de Sylvia Pinel qui indiquait que « ce régime a conduit à créer dans certains secteurs, notamment le commerce et l'artisanat, une concurrence déloyale avec les professionnels qui sont soumis à des règles sociales et fiscales et des normes différentes » . Des propos qui ont plu à certains et déplu à d'autres. Notamment aux fédérations professionnelles d'auto-entrepreneurs, qui avaient alors exigé une rencontre avec la ministre.
La raison ? La déclaration, le 5 juin dernier, de Sylvia Pinel qui indiquait que « ce régime a conduit à créer dans certains secteurs, notamment le commerce et l'artisanat, une concurrence déloyale avec les professionnels qui sont soumis à des règles sociales et fiscales et des normes différentes » . Des propos qui ont plu à certains et déplu à d'autres. Notamment aux fédérations professionnelles d'auto-entrepreneurs, qui avaient alors exigé une rencontre avec la ministre.
Chose faite ce mardi.« Les représentants de la FEDAE ont pu au cours d'une entrevue d'une heure environ, lui expliquer, toute la force d'intégration sociale et l'apport sociétal et intergénérationnel que représente ce régime dans les zones et quartiers populaires et dans les milieux ruraux », nous précise une porte-parole du ministère. Par ailleurs, certains points essentiels ont été évoqués, qu'ils souhaitent voir maintenus dans le cas d'une réforme qui devient inévitable. Parmi eux : « La franchise en base de TVA, le fonctionnement du régime micro-social et micro-fiscal simplifié, la non-limitation dans le temps et la dispense d'immatriculation au répertoire des métiers et au registre du commerce et des sociétés», poursuit la porte-parole.
Un tour de France des départements
La FEDAE, dans un communiqué, qui s'est dite « à la fois déterminée et confiante » doit désormais attendre les réunions de travail qui aboutiront à un rapport. Ce rapport permettra, dans un calendrier à fixer communément, « d'engager les évolutions de façon concertée ». Pour appuyer leur cause, les représentants de la FEDAE ont décidé de se lancer un tour de France des départements pour recueillir des témoignages et des propositions qui nourriront les futurs échanges avec la Ministre.