RISQUE INCENDIE. En Australie, les pouvoirs publics se saisissent du sujet du risque incendie, alors que plusieurs milliers de bâtiments susceptibles de prendre feu de la même manière que la tour Grenfell ont été repérés. Des investigations supplémentaires sont nécessaires.
12.000. C'est le nombre de bâtiments du secteur privé situés dans la région du Queensland (Australie) qui vont devoir être expertisés du fait d'une possible défaillance en matière de sécurité incendie, nous apprend le magazine The Australian. Le Royaume-Uni - où les pouvoirs publics ont décidé de payer pour remplacer des ITE dangereuses - n'est ainsi pas le seul pays à se soucier de cette question. En Australie, l'exemple du feu de façade de la Lacrosse tower a visiblement marqué les esprits.
28.000 immeubles déjà expertisés
Sont concernés les bâtiments recouverts de panneaux de façade en aluminium composite. 28.000 immeubles, construits ou rénovés depuis 1994, ont déjà été audités. Parmi eux, 800 feront l'objet d'un examen plus poussé, et 70 nécessitent une intervention immédiate pour sécurisation. "Les propriétaires privés et les collectivités locales sont encouragés à faire leurs propres vérifications sur les immeubles qui sont sous leur contrôle", précise également The Australian. Le ministre du Logement local affirme que, bien que les travaux de réparation coûteront une fortune, "le Gouvernement ne met pas de prix en ce qui concerne la sécurité des gens".
Une base de données centralisée contenant des informations et un guide de bonnes pratiques pour les acteurs de la construction sera également mise en ligne.
L'un des premiers incendies de façade de ce type a eu lieu en 2007 à Atlantic City (États-Unis), en 2007, au Water club :