Trois ans après les inondations meurtrières qui avaient dévasté le département de l'Aude dans la nuit du 12 au 13 novembre 1999, les autorités locales estiment désormais que "80% des travaux ont été soit réalisés, soit lancés".
"Aujourd'hui, trois ans après cet événement climatique, nous avons estimé que 80% des travaux étaient soit réalisés, soit lancés. Nous avons décidé que l'année 2003 verra la fin de la reconstruction", a indiqué mardi le président du conseil général de l'Aude, Marcel Raynaud (PS), lors d'une conférence de presse commune avec le préfet Gérard Bougrier.
"Le bilan est quasi définitif. Nous nous étions dans un premier temps fixés pour objectif de réaliser la programmation de la reconstruction en 2 ans mais c'était trop ambitieux. Désormais, la totalité des opérations identifiées après le sinistre ont fait l'objet d'un dossier de financement", a expliqué M. Bougrier, soulignant que le coût des dégâts sur les ouvrages publics avoisinait 170 millions d'euros.
L'inondation - qui entraîné la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle pour 232 communes du département - avait causé la mort de 25 personnes dans le département.
Pour faire face à d'éventuelles catastrophes de ce type, les autorités locales ont décidé de la création d'un Syndicat Mixte des Milieux Aquatiques et des Rivières qui coordonne les actions des communes regroupées en bassins versants (territoire dont les eaux se déversent dans une même rivière).
"Le bilan est quasi définitif. Nous nous étions dans un premier temps fixés pour objectif de réaliser la programmation de la reconstruction en 2 ans mais c'était trop ambitieux. Désormais, la totalité des opérations identifiées après le sinistre ont fait l'objet d'un dossier de financement", a expliqué M. Bougrier, soulignant que le coût des dégâts sur les ouvrages publics avoisinait 170 millions d'euros.
L'inondation - qui entraîné la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle pour 232 communes du département - avait causé la mort de 25 personnes dans le département.
Pour faire face à d'éventuelles catastrophes de ce type, les autorités locales ont décidé de la création d'un Syndicat Mixte des Milieux Aquatiques et des Rivières qui coordonne les actions des communes regroupées en bassins versants (territoire dont les eaux se déversent dans une même rivière).