Jusquau 30 juillet, la ville dIssy-les-Moulineaux (92) expose les projets architecturaux phares des cinq prochaines années le long des bords de Seine. Une vingtaine de concepteurs français et étrangers ont planché sur ces projets, en privilégiant la qualité environnementale et linsertion paysagère.
Actuellement en phase denquête publique de son Plan Local dUrbanisme (PLU) la ville dIssy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) prévoit la construction de grands ensembles (cinq tours), ambitionnant ainsi de concilier efficacement architectures audacieuses, respect de lenvironnement (démarche HQE), développement économique (17.000 nouveaux emplois sur la ville) et amélioration du cadre de vie des habitants (logements, commerces, espaces verts, équipements publics).
Représentant 30 hectares de projets sur plus de 2 km de bords de Seine, cest une nouvelle vision de laménagement du fleuve qui se dessine. Pour cette transformation aux portes de Paris, les maîtres douvrages ont fait appel à plusieurs architectes de renommée internationale, dont certains ont trouvé leur source dinspiration dans le fleuve.
Prévu pour une livraison au 1er trimestre 2008, limmeuble de bureaux EOS de Generali représente symboliquement «trois bateaux ancrés au bord de la Seine et amarrés à un vaste bâtiment transversal» (surface totale : 46.000 m2). Pour larchitecte Bernardo Fort-Brescia, de lagence américaine Arquitectonica, «cette forme sculpturale épurée sappréhendera dans la dynamique depuis le fleuve ou le boulevard périphérique».
Convaincus quen France, une nouvelle génération de bâtiments dits environnementaux est en train de croître, maître douvrage et maître doeuvre ont mis laccent sur les économies dénergie. Ainsi, les bureaux seront éclairés au maximum par la lumière naturelle, tout en étant protégés de la chaleur par des façades équipées en verre réfléchissant. La climatisation seffectuera grâce à un système de plafonds rayonnants, plutôt quavec une ventilation mécanique.
Contrôle des consommations, utilisation dénergies renouvelables et de matériaux recyclables sont également au programme dun autre projet de bureaux dArquitectonica, en collaboration avec Arup Sustainable Design - Laurinda Spear. Toujours en rappel du contexte fluvial, les lignes architecturales des locaux - une tour et deux barres - évoquent la fluidité des vagues et les courbures des galets.
Limage du galet se retrouve également dans le projet de larchitecte Christian de Portzamparc pour le siège de Bouygues Immobilier, à langle dun îlot comportant trois autres édifices de bureaux. Repérable de jour comme de nuit depuis le Périphérique, la forme incurvée du bâtiment siège est induite par le respect des gabarits. Sa silhouette extérieure est marquée par une façade double peau en écailles de verre. Lair circule entre les plaques de verre, décalées les unes par rapport aux autres pour former une surface multi-facette. Le vitrage, sérigraphié, assure le confort thermique en atténuant la pénétration des rayons solaires.
Pour finir, un mot de deux projets ambitieux en cours de réflexion pour le compte du promoteur immobilier Sefri-Cime. Persuadé que «la création apparaît de lutopie», son président, Claude Cagol, a fait appel aux architectes Manuelle Gautrand et Marcelo Joulia pour penser librement à un programme futuriste de 100.000 m2 de bureaux et 20.000 m2 de logements et équipements.
Manuelle Gautrand imagine un lieu formé de quatre terrasses successives permettant daccéder aux berges de la Seine, et doù émergent des bâtiments fluides et fins. En vision lointaine, ces édifices installés en quinconce constituent comme un décor de théâtre en plusieurs tableaux. Sensible aux valeurs environnementales, larchitecte utiliserait nombre de matériaux naturels (bois) et disposerait en continuité du sol des jardins verticaux.
De son côté, Marcelo Joulia esquisse un projet fondé sur une démarche de bâtiments naturels fonctionnant sur des principes écologiques, dans le respect des normes HQE (Haute qualité environnementale). Comme des gouttes posées sur un jardin végétal, les constructions seraient revêtue dune peau de verre intelligente, en interaction avec les conditions climatiques.
Représentant 30 hectares de projets sur plus de 2 km de bords de Seine, cest une nouvelle vision de laménagement du fleuve qui se dessine. Pour cette transformation aux portes de Paris, les maîtres douvrages ont fait appel à plusieurs architectes de renommée internationale, dont certains ont trouvé leur source dinspiration dans le fleuve.
Prévu pour une livraison au 1er trimestre 2008, limmeuble de bureaux EOS de Generali représente symboliquement «trois bateaux ancrés au bord de la Seine et amarrés à un vaste bâtiment transversal» (surface totale : 46.000 m2). Pour larchitecte Bernardo Fort-Brescia, de lagence américaine Arquitectonica, «cette forme sculpturale épurée sappréhendera dans la dynamique depuis le fleuve ou le boulevard périphérique».
Convaincus quen France, une nouvelle génération de bâtiments dits environnementaux est en train de croître, maître douvrage et maître doeuvre ont mis laccent sur les économies dénergie. Ainsi, les bureaux seront éclairés au maximum par la lumière naturelle, tout en étant protégés de la chaleur par des façades équipées en verre réfléchissant. La climatisation seffectuera grâce à un système de plafonds rayonnants, plutôt quavec une ventilation mécanique.
Contrôle des consommations, utilisation dénergies renouvelables et de matériaux recyclables sont également au programme dun autre projet de bureaux dArquitectonica, en collaboration avec Arup Sustainable Design - Laurinda Spear. Toujours en rappel du contexte fluvial, les lignes architecturales des locaux - une tour et deux barres - évoquent la fluidité des vagues et les courbures des galets.
Limage du galet se retrouve également dans le projet de larchitecte Christian de Portzamparc pour le siège de Bouygues Immobilier, à langle dun îlot comportant trois autres édifices de bureaux. Repérable de jour comme de nuit depuis le Périphérique, la forme incurvée du bâtiment siège est induite par le respect des gabarits. Sa silhouette extérieure est marquée par une façade double peau en écailles de verre. Lair circule entre les plaques de verre, décalées les unes par rapport aux autres pour former une surface multi-facette. Le vitrage, sérigraphié, assure le confort thermique en atténuant la pénétration des rayons solaires.
Pour finir, un mot de deux projets ambitieux en cours de réflexion pour le compte du promoteur immobilier Sefri-Cime. Persuadé que «la création apparaît de lutopie», son président, Claude Cagol, a fait appel aux architectes Manuelle Gautrand et Marcelo Joulia pour penser librement à un programme futuriste de 100.000 m2 de bureaux et 20.000 m2 de logements et équipements.
Manuelle Gautrand imagine un lieu formé de quatre terrasses successives permettant daccéder aux berges de la Seine, et doù émergent des bâtiments fluides et fins. En vision lointaine, ces édifices installés en quinconce constituent comme un décor de théâtre en plusieurs tableaux. Sensible aux valeurs environnementales, larchitecte utiliserait nombre de matériaux naturels (bois) et disposerait en continuité du sol des jardins verticaux.
De son côté, Marcelo Joulia esquisse un projet fondé sur une démarche de bâtiments naturels fonctionnant sur des principes écologiques, dans le respect des normes HQE (Haute qualité environnementale). Comme des gouttes posées sur un jardin végétal, les constructions seraient revêtue dune peau de verre intelligente, en interaction avec les conditions climatiques.