INTERVIEW. David Ytier, vice-président en charge du logement de l'habitat et de la lutte contre l'habitat indigne à la métropole Aix-Marseille, livre un bilan encourageant : le programme local d'habitat a permis d'établir des objectifs communs en matière de construction même s'ils sont loin d'être atteints.


À un an de la fin de son mandat, le professeur de droit public livre un bilan encourageant : le programme local d'habitat a permis d'établir des objectifs communs en matière de construction même s'ils sont loin d'être atteints. Autre grand progrès : l'utilisation ciblée du permis de louer et la création d'une société publique d'aménagement enrayent le fléau de l'habitat indigne qui touche 10 % de parc métropolitain.

 

Batiactu : Comment avez-vous rassemblé les 92 communes de la Métropole Aix-Marseille sur la question du logement ?
David Ytier : Le vote à l'unanimité en 2023 du programme local d'habitation (PLH) est un acte politique fort. La question du logement est fortement reliée à la question de l'emploi, à la question des transports et à la question environnementale. Donc on y travaille tous avec passion et avec des visions parfois différentes.
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