"Nous avons imaginé ce musée comme un projet global, en amenant l'art aux habitants. Deux autres entrées seront créées à terme, pour la garderie et la ludothèque qui seront aménagés fin 2025", raconte François Guinaudeau. La coursive, vitrée, permet de voir les œuvres et de favoriser les rencontres entre habitants et visiteurs. Ces derniers ne sont pas que consommateurs mais aussi acteurs. En effet, l'une des deux expositions annuelles est imaginée avec les habitants. La première artiste invitée, Isabelle Arthuis, a collaboré avec une poignée d'entre eux pour cette première installation.
Le développement durable a aussi été favorisé dans ce projet. "Le musée reflète le besoin de construire de nouveaux lieux tout en répondant aux enjeux de transition environnementale", affirme Delphine Galloy. "Un bâtiment n'a pas été édifié mais a été recyclé pour permettre ce projet", rappelle la directrice du musée, qui souligne que les mesures de sécurité et de conservation des œuvres ont été respectées. "L'hygrométrie (saturation de l'air en vapeur d'eau) est contrôlée dans les vitrines plutôt que dans l'ensemble des espaces muséographiques, non climatisés", ajoute François Guinaudeau.
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