La mairie du Havre a transformé en mini-musée un appartement des années 50 représentatif de l'architecture d'Auguste Perret qui a totalement reconstruit le centre de la ville inscrit depuis juillet au patrimoine mondial de l'humanité.
Une machine à écrire Remington, un «vrai» Frigidaire ventru, un auto-cuiseur ancêtre de la cocotte-minute, un trente-trois tours de Gilbert Bécaud, un livre de la série du Club des cinq, des meubles fonctionnels signés René Gabriel ou Marcel Gascoin. Dans cet appartement de 99 m2 de type F4 qui ouvre au public samedi, a été reconstituée l'intimité d'une famille happée par la modernité de l'après-guerre.
Les principes de rationalité qu'Auguste Perret a appliqué à la construction de ses immeubles qui s'étendent sur les 150 hectares du centre-ville se retrouvent dans l'aménagement intérieur des appartements. «La lumière est généreuse, les espaces sont flexibles grâce à des cloisons amovibles et les matériaux utilisés comme le chêne du parquet sur lambourdes sont de bonne qualité», explique Vincent Duteurtre, l'architecte qui a présidé à la restauration du logement.
Cet appartement qui offre une vue sur les jardins de l'Hôtel de ville n'a plus rien à voir avec les logements haussmanniens d'avant-guerre disparus sous les bombes où la cuisine était reléguée loin des pièces à vivre. «En mettant en connexion directe la cuisine avec le living-room, la femme se retrouvait au coeur de l'appartement ce qui était avant inimaginable», souligne Vincent Duteurtre.
Perret estimait que l'appartement idéal devait être organisé autour de la grande pièce commune qui concentrait le maximum de fonctions (salon, salle à manger, réception, bureau) tandis que les chambres, toutes reliées à la salle de bains, devaient se tenir à l'arrière. «Un tel aménagement ne nous surprend pas car ses principes, précurseurs à l'époque, sont aujourd'hui toujours d'actualité», selon Vincent Duteurtre.
La ville a acquis cet appartement en 2005. Elle l'a restauré à l'identique en remplaçant les fenêtres en PVC posées récemment, en réinstallant des portes enlevées ou en ôtant le plâtre qui recouvrait un pilier. Pour le meubler, elle a acquis des objets de l'époque auprès de particuliers ou dans les vide-greniers.
Cette restauration est destinée à accompagner le classement du centre-ville au patrimoine mondial de l'humanité qui a constitué, selon le maire UMP Antoine Rufenacht, une forme de «réhabilitation» pour un urbanisme longtemps décrié pour sa froideur. L'Unesco a justifié sa décision en qualifiant cet espace «d'exemple exceptionnel de l'architecture et de l'urbanisme de l'après-guerre», notamment en raison de «l'exploitation novatrice du potentiel du béton».
Les principes de rationalité qu'Auguste Perret a appliqué à la construction de ses immeubles qui s'étendent sur les 150 hectares du centre-ville se retrouvent dans l'aménagement intérieur des appartements. «La lumière est généreuse, les espaces sont flexibles grâce à des cloisons amovibles et les matériaux utilisés comme le chêne du parquet sur lambourdes sont de bonne qualité», explique Vincent Duteurtre, l'architecte qui a présidé à la restauration du logement.
Cet appartement qui offre une vue sur les jardins de l'Hôtel de ville n'a plus rien à voir avec les logements haussmanniens d'avant-guerre disparus sous les bombes où la cuisine était reléguée loin des pièces à vivre. «En mettant en connexion directe la cuisine avec le living-room, la femme se retrouvait au coeur de l'appartement ce qui était avant inimaginable», souligne Vincent Duteurtre.
Perret estimait que l'appartement idéal devait être organisé autour de la grande pièce commune qui concentrait le maximum de fonctions (salon, salle à manger, réception, bureau) tandis que les chambres, toutes reliées à la salle de bains, devaient se tenir à l'arrière. «Un tel aménagement ne nous surprend pas car ses principes, précurseurs à l'époque, sont aujourd'hui toujours d'actualité», selon Vincent Duteurtre.
La ville a acquis cet appartement en 2005. Elle l'a restauré à l'identique en remplaçant les fenêtres en PVC posées récemment, en réinstallant des portes enlevées ou en ôtant le plâtre qui recouvrait un pilier. Pour le meubler, elle a acquis des objets de l'époque auprès de particuliers ou dans les vide-greniers.
Cette restauration est destinée à accompagner le classement du centre-ville au patrimoine mondial de l'humanité qui a constitué, selon le maire UMP Antoine Rufenacht, une forme de «réhabilitation» pour un urbanisme longtemps décrié pour sa froideur. L'Unesco a justifié sa décision en qualifiant cet espace «d'exemple exceptionnel de l'architecture et de l'urbanisme de l'après-guerre», notamment en raison de «l'exploitation novatrice du potentiel du béton».