Le salon de l'apprentissage - qui vient de fermer ses portes à Paris - le confirme : les professionnels du BTP sont confrontés à une pénurie de main-d'oeuvre. Une situation qui risque de s'aggraver comme le confirme un rapport du Plan indiquant que d'ici à 2010, 27 % de la population active du BTP partira en retraite.
C'est un véritable appel en direction des jeunes et des femmes que vient de lancer Jean-François Roubaud, président de la Fédération française du bâtiment de Paris Ile-de-France au salon de d'apprentissage qui s'est tenu jusqu'au 19 janvier à Paris. "Actuellement sur la région, les entreprises du bâtiment font face à 6 000 départs à la retraite par an" explique Jean-François Roubaud dans le quotidien Le Parisien "Mais sachant que la moyenne d'âge du personnel est de 41 ans, cela signifie qu'en 2005-2010, il faudra compter avec 10 000 départs à la retraite par an" poursuit-il.
Les fédérations professionnelles du BTP multiplient donc les initiatives pour attirer les jeunes et les femmes vers les métiers du secteur, mais aussi pour faciliter la réinsertion des demandeurs d'emploi et la transmission d'entreprise. "Rien que sur les trois prochaines années les entreprises du bâtiment auront 20 000 recrutements à faire" indique Jean-François Roubaud. Or, "les 15 000 jeunes actuellement en formation, dont 7 500 par la voie de l'apprentissage, ne sont pas suffisants pour couvrir nos besoins".
Et la situation ne risque pas de s'arranger ! Selon un rapport du Plan, un choc démographique devrait toucher le BTP de plein fouet à partir de 2005, première année de départ en retraite de la génération du baby-boom. D'ici à 2010, 27 % de la population active du BTP partira en retraite.
Déjà confronté à une pénurie de main-d'oeuvre importante, il est certain que le secteur connaîtra des tensions accrues. Le Plan estime en effet à 421 500 le nombre d'embauches nécessaires pour pallier ces départs en retraite sur la période 2000-2010. Mais, selon ses prévisions, seules 19 300 créations nettes d'emploi seront réalisées au cours de la même période. Et le rapport de préciser que "la nécessité de faire face au départ en retraite de la génération née dans l'après-guerre, alors qu'on a de nouveaux besoins en main-d'oeuvre très qualifiée et que la ressource en jeunes formés sera limitée, va accroître la concurrence entre secteurs pour attirer cette ressource rare. (...) Chacun devra ou pourra, pour y faire face, jouer de plusieurs leviers : de son attractivité, de sa capacité à attirer les jeunes ou les travailleurs expérimentés, de sa capacité à les fidéliser, à garder ses seniors." On le comprend : plus que jamais, c'est maintenant que le BTP doit améliorer son image.
Les fédérations professionnelles du BTP multiplient donc les initiatives pour attirer les jeunes et les femmes vers les métiers du secteur, mais aussi pour faciliter la réinsertion des demandeurs d'emploi et la transmission d'entreprise. "Rien que sur les trois prochaines années les entreprises du bâtiment auront 20 000 recrutements à faire" indique Jean-François Roubaud. Or, "les 15 000 jeunes actuellement en formation, dont 7 500 par la voie de l'apprentissage, ne sont pas suffisants pour couvrir nos besoins".
Et la situation ne risque pas de s'arranger ! Selon un rapport du Plan, un choc démographique devrait toucher le BTP de plein fouet à partir de 2005, première année de départ en retraite de la génération du baby-boom. D'ici à 2010, 27 % de la population active du BTP partira en retraite.
Déjà confronté à une pénurie de main-d'oeuvre importante, il est certain que le secteur connaîtra des tensions accrues. Le Plan estime en effet à 421 500 le nombre d'embauches nécessaires pour pallier ces départs en retraite sur la période 2000-2010. Mais, selon ses prévisions, seules 19 300 créations nettes d'emploi seront réalisées au cours de la même période. Et le rapport de préciser que "la nécessité de faire face au départ en retraite de la génération née dans l'après-guerre, alors qu'on a de nouveaux besoins en main-d'oeuvre très qualifiée et que la ressource en jeunes formés sera limitée, va accroître la concurrence entre secteurs pour attirer cette ressource rare. (...) Chacun devra ou pourra, pour y faire face, jouer de plusieurs leviers : de son attractivité, de sa capacité à attirer les jeunes ou les travailleurs expérimentés, de sa capacité à les fidéliser, à garder ses seniors." On le comprend : plus que jamais, c'est maintenant que le BTP doit améliorer son image.