Après deux ans de travaux, le célèbre édifice conçu en 1958 pour l’Exposition universelle de Bruxelles, a rouvert ses portes le 18 février dernier. Brillance et lumière ont été accentuées, le tout dans le respect de la valeur patrimoniale du bâtiment. Une restauration signée par l’architecte belge Christine Conix et le designer allemand Ingo Maurer…
Lancés en mars 2004, les travaux de rénovation de l’Atomium viennent de s’achever ! Une rénovation qui a nécessité un budget de 27,5 millions d’euros. Menée dans le respect de la conception d’origine, cette restauration visait à ne pas dénaturer l’ambiance unique de l’Atomium. Sol du rez-de-chaussée, poignées, rampes d’escalier… ont ainsi été conservées. «Nous avons voulu restaurer en gardant l'esprit que le concepteur de l'Atomium, l'ingénieur belge André Waterkeyn, a insufflé à ce bâtiment en 1958, explique Henri Simons, président de l’absl Atomium. Nous avons beaucoup misé sur le panorama qui se trouve dans la boule la plus haute et nous avons laissé beaucoup d'espace à l'intérieur des neuf sphères.»
Concrètement, la rénovation de l’Atomium a donc conduit à un renouvellement complet de la peau des sphères par une peau isolée en inox, à l’étanchéité entre les tubes et les sphères ainsi qu’au nettoyage par sablage de l’ensemble des structures portantes en acier, à leur éventuel remplacement et à leur peinture. D’autre part, l’éclairage intégré dans les plaques de recouvrement de l’Atomium a entièrement été remis en état, et l’ensemble de vitrages renouvelés.
L’ensemble du système de climatisation et du réseau électrique a également été revu. Et, à l’heure du développement durable, des récupérateurs d’énergies ont été installés dans les sphères, tandis que le maître d’ouvrage a opté pour une électricité verte.
Entre esthétisme, confort et volupté
Au-delà de l’aspect purement gros œuvre, la circulation à l’intérieur de l’Atomium a entièrement été repensée. Afin de faciliter l’accès aux différentes sphères, deux escalators ont d’ailleurs été mis en place tandis que l’ascenseur a totalement été remis en état.
Outre l’aménagement d’un restaurant, les sols et murs des neuf sphères ont également subi une nouvelle jeunesse. Parmi ses grandes nouveautés, l’Atomium compte donc désormais une sphère entièrement consacrée aux enfants conçue par l’artiste espagnole Alicia Framis, le tout dans un bâtiment moderniste ; une autre destinée à accueillir colloques et réception ; tandis que la sphère la plus haute offre un panorama et une technologie d’observation qui lui est propre. Les autres sphères accueilleront quant à elles de nombreuses expositions.
Confié à Vitra, le mobilier a lui aussi été revu pour offrir à l’édifice un aspect visionnaire et intemporel. Les formes douces et arrondies des meubles et leurs couleurs se marient ainsi harmonieusement à l’esprit originel du bâtiment.
Création d’un pavillon d’accueil
Mais ce n’est pas tout ! Christine Conix a apporté un élément nouveau dans l’environnement de l’Atomium : la construction d’une pavillon d’accueil implanté sur un côté de l’entrée. Accessible depuis la nouvelle esplanade aménagée autour de l’édifice par la ville de Bruxelles, il accueille la billetterie, la cafétéria, les vestiaires, services d’information et autres sanitaires et infirmerie. De verre et d’acier, ce nouvel élément architectural se prolonge par un auvent sur l’esplanade. L’objectif de l’architecte : apporter plus de confort et une meilleure circulation pour les visiteurs.
Une mise en lumière signée Ingo Maurer
Autre caractéristique phare de ce projet d’aménagement : l’éclairage. Confié au designer bavarois Ingo Maurer, il porte sur la conception de deux objets lumineux de grands formats et sur l’installation de plusieurs pièces de deux nouvelles créations. La perception de l’espace intérieur a également été soulignée par des sources lumineuses supplémentaires. Un moyen également d’attirer le regard du visiteur sur la structure et la méthode de construction. A souligner également une lumière rouge qui éclaire l’ouverture de deux tubes dans le plafond d’une des sphères.
Enfin, l’éclairage extérieur à lui aussi été repensé en collaboration avec Christine Conix.
Voir le diaporama
Concrètement, la rénovation de l’Atomium a donc conduit à un renouvellement complet de la peau des sphères par une peau isolée en inox, à l’étanchéité entre les tubes et les sphères ainsi qu’au nettoyage par sablage de l’ensemble des structures portantes en acier, à leur éventuel remplacement et à leur peinture. D’autre part, l’éclairage intégré dans les plaques de recouvrement de l’Atomium a entièrement été remis en état, et l’ensemble de vitrages renouvelés.
L’ensemble du système de climatisation et du réseau électrique a également été revu. Et, à l’heure du développement durable, des récupérateurs d’énergies ont été installés dans les sphères, tandis que le maître d’ouvrage a opté pour une électricité verte.
Entre esthétisme, confort et volupté
Au-delà de l’aspect purement gros œuvre, la circulation à l’intérieur de l’Atomium a entièrement été repensée. Afin de faciliter l’accès aux différentes sphères, deux escalators ont d’ailleurs été mis en place tandis que l’ascenseur a totalement été remis en état.
Outre l’aménagement d’un restaurant, les sols et murs des neuf sphères ont également subi une nouvelle jeunesse. Parmi ses grandes nouveautés, l’Atomium compte donc désormais une sphère entièrement consacrée aux enfants conçue par l’artiste espagnole Alicia Framis, le tout dans un bâtiment moderniste ; une autre destinée à accueillir colloques et réception ; tandis que la sphère la plus haute offre un panorama et une technologie d’observation qui lui est propre. Les autres sphères accueilleront quant à elles de nombreuses expositions.
Confié à Vitra, le mobilier a lui aussi été revu pour offrir à l’édifice un aspect visionnaire et intemporel. Les formes douces et arrondies des meubles et leurs couleurs se marient ainsi harmonieusement à l’esprit originel du bâtiment.
Création d’un pavillon d’accueil
Mais ce n’est pas tout ! Christine Conix a apporté un élément nouveau dans l’environnement de l’Atomium : la construction d’une pavillon d’accueil implanté sur un côté de l’entrée. Accessible depuis la nouvelle esplanade aménagée autour de l’édifice par la ville de Bruxelles, il accueille la billetterie, la cafétéria, les vestiaires, services d’information et autres sanitaires et infirmerie. De verre et d’acier, ce nouvel élément architectural se prolonge par un auvent sur l’esplanade. L’objectif de l’architecte : apporter plus de confort et une meilleure circulation pour les visiteurs.
Une mise en lumière signée Ingo Maurer
Autre caractéristique phare de ce projet d’aménagement : l’éclairage. Confié au designer bavarois Ingo Maurer, il porte sur la conception de deux objets lumineux de grands formats et sur l’installation de plusieurs pièces de deux nouvelles créations. La perception de l’espace intérieur a également été soulignée par des sources lumineuses supplémentaires. Un moyen également d’attirer le regard du visiteur sur la structure et la méthode de construction. A souligner également une lumière rouge qui éclaire l’ouverture de deux tubes dans le plafond d’une des sphères.
Enfin, l’éclairage extérieur à lui aussi été repensé en collaboration avec Christine Conix.
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